Or donc, voici que Novartis et Vasella ont passé un accord pour que ce dernier ne pipe mot sur les secrets de fabrique et n’aille pas travailler pour la concurrence.
Moyennant la modeste rétribution de 72 millions de francs et alors que cette obligation de réserve est déjà incluse dans n’importe quel contrat de travail en Helvétie, mais à titre gratuit ou plutôt à charge de celui qui l’enfreindrait.
Certes, l’intéressé a dit vouloir consacrer cette somme à des oeuvres, mais il la reçoit quand même.
Un très bon coup porté aux adversaires de l’initiative Minder: prétendre que les abus relèvent du passé n’est que de la poudre aux yeux.
Merci donc pour cette aumône dont la subtile annonce publique est tombée au très bon moment!
PS: le pape démissionnaire travaillait pour zéro euro par mois. Vasella pourrait peut-être lui constituer une rente pour ses bougies.