Le Tag ça m’agace, mais ça c’était avant …

Taggée souvent. Le plus souvent, j’avoue, je fais la sourde oreille. Pas le temps, pas envie de me découvrir, trop frileuse pour cela… Et puis La Fille horizontale m’a laissé un message sur ma page, elle m’avait taggée. Suis allée voir, j’ai trouvé ça drôle, et ne manquant d’intérêt. Enfin pour moi. Mais n’attendez pas qu’à mon tour je vous tagge, mais si vous désirez jouer le jeu, c’est avec joie que je vous lirez …

Quel est la chose la plus folle que tu aies jamais faite ? Etre tombée, de haut, m’être relevée en prenant la temps de soigner mes écorchures, avoir pris ma vie à bras le corps, sachant qu’on ne la refait pas, on la continue, c’est tout.
Tu es amoureuse ? Quelle indiscrétion ! Yes i am !

De quoi rêves-tu ? De liberté.
Ton coup de coeur musical du moment ? Actuellement tourne en boucle Sixto Rodriguez, que je ne saurais que vous recommander. Et depuis toujours Franck Sinatra. Je ne connais rien de mieux que Fly me to the moon pour me mettre en joie. MON remède anti-blues. Et pourtant j’aime le blues …
Quel est ton endroit préféré ? Un seul ? Ne me demandez pas de choisir. Une terrasse de café ensoleillée, un pays lointain auquel je ne comprends rien ou pas grand chose. Le principal est d’y être, présente à l’instant, en bonne compagnie, ne serait-ce que la mienne, apaisée et amicale.
Si on te donne une semaine de liberté, où tu peux faire ce que tu veux, où tu le veux, sans contrainte de budget, que fais-tu ? Je fais ma valise, y mets le strict nécessaire, cours vers l’aéroport prends le premier vol pour une destination lointaine, San Francisco, New York, Tokyo, ou pourquoi pas Istanbul …
Pourquoi t’es tu lancée dans l’aventure d’un blog ? Parce que je suis une femme ordinaire qui a une vie ordinaire, dont les journées ressemblent à celles de ses copines, aux vôtres sans doute. Parce que je ne me reconnaissais pas dans les pages des magazines, aux pages écrites au kilomètre, à l’encre trempée dans le cynisme et le snobisme. Parce que je ne vais pas faire mes courses au BonMarché, que je ne m’habille pas chez les créateurs, ceux qui affichent des prix à 3 chiffres pour une culotte toute en transparence. Parce qu’être triste ben oui c’est grave et mérite qu’on s’y attarde un peu. Que le bonheur c’est égoïste, n’a de valeur que partagé. Parce que depuis toujours je noircis des feuilles qui invariablement finissaient à la corbeille écris tout le temps, depuis toujours… Parce que dans ma tête y a une petite musique qui ne demandait qu’à résonner.  Parce que j’ai entrepris cette aventure, comme un défi, qu’il me fallait relever contre moi-même. Parce que parfois faut cesser de réfléchir, au pourquoi, au comment, et autres fadaises, faut se lancer c’est tout.

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