Touch, c’est un de mes coups de cœur (inattendu) de la saison passée. Je craignais un certain coté positivisme forcé, voire guimauve, mais la série me parle et me touche (normal vu son nom!). Pour autant, cette nouvelle saison, mainte fois repoussée, part sur une trame différente et nous fait (enfin) rentrer dans la « mythologie » de la série. Exit pour le moment l’assistance aux inconnus et les interactions au quatre coins du monde. Dans l’immédiat, c’est plutôt « looking for Amelia »!
A la fin de la saison 1, Martin Bohm (Kiefer Sutherland) et son fils Jake et tombent sur Lucy (Maria Bello), la mère d’Amelia (Saxon Sharbino), une autre des 36 vertueux dont fait également partie Jake. Alors que Lucy pensait sa fille morte, Martin lui apporte la preuve du contraire! Et comme à chaque fois, la piste remonte à Aster Corp. Martin doit donc également veiller à sa propre sécurité et à celle de son fils.
Car en plus d’Aster Corp, un mystérieux tueur, Guillermo Ortiz (Saïd Taghmaoui), qui semble lui aussi doté d’un don, sème les cadavres de vertueux derrière lui. Difficile de connaître ses motivations tant il se retranche derrière un discours légèrement abscons et religieux. On découvre également une autre personne qui dispose de dons : Calvin Norburg (Luke Haas), un génie travaillant pour l’Aster Corps. Il se rend compte que ses travaux pourraient être mal utilisés par son employeur. Mais, il se découvre trop tard qu’il est pieds et poings liés contractuellement parlant avec Aster Corp qui est propriétaire de ses travaux…
Le deuxième épisode va mettre tout ça en « musique » façon « Touch » et les liens vont commencer à apparaître entre les différents personnages. Touch is back!
Mon avis
La série prend donc un virage en ce début de saison 2. Un virage qui la ramène sur quelque chose de plus classique. Jake se comporte « presque » normalement et laisse davantage son père sur le devant de la scène. La notion du « tout est lié » qui faisait le charme de la saison1 perd également de sa force, du fait que l’histoire se focalise sur Jake et Amelia. Le coté « worldwide » disparaît complètement.
Tout au plus, on a la présence du tueur qui nous permet de « rentrer » dans la mythologie et d’en découvrir plus sur les gens qui le ont le même don que Jake. On découvre ainsi qu’ils peuvent vivre « normalement » lorsqu’il abandonnent leur don, ou même que tous ne sont pas autistes comme Jake. C’est le cas pour Amélia et de Calvin, qui sont parfaitement intégrés.
Martin, plus en avant, doit jouer des poings pour tracer sa route. C’est un peu dommage, car pour moi, ce n’est pas dans sa personnalité. Il faudrait pas que Kiefer Sutherland nous refasse un autre 24H! Par contre, j’aime bien ce qu’apporte le personnage de Lucy. Certes, elle semble un peu hystérique, part au quart de tour, ce qui visiblement en a énervé plus d’un! Je trouve pour ma part qu’elle apporte un équilibre à l’équipe formée par Martin et Jack tout en cassant leur routine. Cela semble profiter à Jake qui s’ouvre à son contact, nous gratifiant même d’un sourire complice par moment!
Espérons que ce virage qui pourrait sembler commercial, pour que la série rentre mieux dans les standards « habituels », au risque d’y perdre son âme, soit au final bien négocié! Heureusement, le second épisode semble reprendre ses marques avec les schémas qui relient les différents personnages. Mais pour autant, j’ai été plus touché par le premier épisode..
Bref, j’attends la suite pour voir ou Tim Kring compte nous emmener. Reste que l’avenir de la série est plus qu’incertain au vu des mauvaises audiences de ce début de saison 2..