- que des médecins se sont penchés sur la question des flatulences en avion. Résultat de l’étude, des recherches, des réflexions et des courses, se retenir d'émettre des flatulences dans les airs peut entraîner de nombreux symptômes chez le passager aérien trop soucieux des convenances. A priori, tout un chacun aurait pu émettre ce pet-jugement, euh, ce pré-jugement. Mais ne vaut-ce que pour les vents dans les airs ? On eut dit que non, a priori again. La baisse de la pression aérienne dans l'avion entraîne une production accrue de gaz digestifs, et se retenir présente de sérieux inconvénients pour l'individu, gêne physique, voire douleur, gonflement, indigestion, brûlures d'estomac, pour ne nommer que quelques-uns des symptômes abdominaux. Quand même ! Donc, il semble évident qu’il faut relâcher la pression. Les médecins recommandent l'utilisation de coussins remplis de charbon absorbant. Mais est-ce suffisant ? Et le bruit, messieurs-dames ? Non, il va falloir trouver mieux, inventer des récepteurs à pets, des mini-sacs à vents, des capteurs d’odeurs et de bruits, appelons-en aux inventeurs et à leurs idées explosives. Il faut sauver les voyageurs. Il faut donner solution aux problèmes soulevés, tracer la voie vers le mieux-être. On ne peut décemment pas promettre l’eldorado sans en indiquer le chemin !
- que les polyamoureux auraient des qualités dont les couples monogames pourraient s'inspirer pour améliorer leur relation. Et vice versa, sûrement. Quel que soit le contexte, on peut observer ceux qui ne font pas pareil ou qui font autrement que celui qui s’y prend différemment ou d’une toute autre façon ou même d’une manière opposée, puis s’en inspirer, ou non. Selon les scientifiques qui se sont intéressés à la chose, la non-monogamie consensuelle, terme qui prend en compte la diversité des situations polyamoureuses, pourrait même mettre au défi les façons communément acquises de penser la jalousie, l’engagement et l’amour. Ils ont également remarqué que les polyamoureux, au vu de leur situation, possédaient certaines qualités, honnêteté, ouverture et communication, qui pourraient servir de leçon aux monogames. Vont-ils organiser des stages, des conférences, des formations en alternance, des échanges conversationnels, des groupes de discussions, ou proposer aux couples monogames des séjours polyamoureux, une année sur un autre mode ? Si l’objectif est d’améliorer la somme des qualités, ou la quantité de qualités, il va falloir s’organiser. On ne peut décemment pas promettre l’eldorado sans en indiquer le chemin !
- que le concept de cyberdépendance, utilisé pour définir les accros au Web, n'est pas encore reconnu officiellement comme une pathologie. Donc, elle n’est pas à traiter ? Donc, personne ne peut s’en plaindre, ni en accuser qui que ce soit ? Certains spécialistes rappellent qu’une addiction se caractérise essentiellement par les phénomènes de manque et de tolérance, avec nécessité d'augmentation de la dose pour avoir le même effet, et le cyberdépendant répondrait bel et bien à ces critères. Alors, donc, c’est une pathologie ? D’autres spécialistes affirment que certains critères fondamentaux définissant la dépendance, comme les syndromes de sevrage et de rechute, sont absents chez l'utilisateur excessif d'Internet. Alors ce n’en est pas une ? Une voix supplémentaire estime qu’un usage problématique d'Internet n'est souvent que l'expression d'une pathologie mentale sous-jacente. Ah bah alors donc voilà. Serait-ce l’arbre qui cache la forêt ou la partie émergée de l’iceberg ? Quoi qu’il en soit, s’il y a souci, arrêtons les constatations, toujours plus aisées, pour proposer des solutions, toujours moins simples à mettre en place. Il y a sûrement des moyens dans ce monde pour qu’une conduite ne reste que plaisir sans tomber dans la pathologie, trouvons-les et offrons-les. On ne peut décemment pas promettre l’eldorado sans en indiquer le chemin !