Parce qu’il me faut vous dire que moi aussi j’ai eu mes fleurs, des fleurs pour la St Valentin, des roses qui m’attendaient dans la rue, alors que je m’en allais LE rejoindre boire une bière dans NOTRE pub. Trois roses épanouies, deux rouges et une blanche, trois longues tiges élégantes enrobées de verdure, et d’humour. J’ai été cueillie sur le trottoir entre émotion et gêne, rires et larmes, ma pudeur mise à mal. Ce n’était pas raisonnable, ce n’était pas ainsi que je voyais la St Valentin. IL était là, je n’en demandais pas plus. Quoique …
Je ne me m’imaginais pas entrer dans NOTRE pub mes roses à la main, me frayer un chemin entre les demis de mêlée clients chaleureux et bavards mon bouquet au-dessus de la tête. Je ne voulais pas le faire souffrir, risquer de l’abimer.
C’est en riant qu’IL a remonté quatre étages, mettre mes fleurs dans l’eau et à l’abri, et m’a rejoint et nous nous en sommes allés continuer finir notre soirée la prolonger en musique jusqu’au bout de la nuit.
Aujourd’hui, elles sont là, dans ma chambre, à mes côtés mes trois roses, loin de monsieur chat, de son appétence goulue et incontrôlable dont il m’a fallu les arracher. Je les regarde souris, je les hume reprends goût à ma vie, me rappelle que peu importe les emmerdes, les médiocrités qui la ternissent, l’essentiel m’a été offert, et qu’il est là en bonne compagnie, bien au chaud dans mon cœur
Classé dans:humeur