Le conseil de classe est terminé. Les appreciations du bulletin scolaire pour le système scolaire viennent d’être publiées.
Les faiblesses du système scolaire commencent à impacter sur la compétitivité de la France.
- La compétitivité de la France ne figure pas dans le Top 20 pour la première fois depuis 30 ans. Son classement annuel de compétitivité des pays la France n’est plus dans les 20 pays les plus compétitives au monde. Les pays du nord dominent le classement comme la Finlande, la Suède, et l’Allemagne (Source Le Forum économique mondial de Davos 2012-2013).
- La productivité d’un pays est TRIBUTAIRE DE SON SYSTÈME ÉDUCATIF. Nos enfants sont notre avenir. “Egalité pour tous” ce qui n’est pas le cas d’aujourd’hui. Chaque élève a le droit d’apprendre dans un milieu favorable et de recevoir un système éducatif qui est adapté à ses besoins.
- Aujourd’hui notre société a évolué et les besoins d’apprentissages de nos enfants ont évolué également que vous le vouliez ou non. Un enfant n’a pas la même capacité d’attention qu’autrefois. La société de surinformation! Ce ne sert à rien de se lamenter et de parler du bon vieux temps. Nous ne pouvons pas revenir en arrière. II va falloir que nous l’acceptions et agir en conséquence.
LES LACUNES DU SYSTÈME SCOLAIRE
- C’est un système qui répond aux besoins d’élites. C’est un système qui favorise et fonctionne bien pour les meilleurs et les élites. Un beau modèle d’égalité !
- Le système scolaire est moins performant aujourd’hui. Aujourd’hui le système éducatif français perd du terrain dans les classements internationaux. (source le Monde 2012).
- Ce système éducatif ignore les besoins des élèves les soi-disant « faibles ». Ces élèves ne sont pas faibles. C’est plutôt une question que la formation pédagogique des enseignants est dépassée, surannée. Elle ne répond pas adéquatement aux besoins éducatifs de TOUS les enfants.
- Leurs méthodes d’enseignement méconnaissent que chaque enfant possède un style d’apprentissage dominant
- Chacun élève assimile l’information à sa façon et en fonction de ses capacités innées. La formation pédagogique des enseignants aujourd’hui, tient-il en compte ces différences d’apprentissage?
- Certes, certains élèves montrent des difficultés d’apprentissages. Un blocage en une matière ne signifie pas un manque d’intelligence. Des études ont montré ( Priscalli VAIL états unis) que certaines émotions (la colère, la peur, la pessimisme…) affectent la capacité des élèves à apprendre. Durant le processus de l’apprentissage, la partie primitive de notre cerveau envoie de l’information sensorielle au néocortex (la base de notre raisonnement) via le cerveau émotionnel limbique
- Des émotions négatives perturbent la pensée et l’apprentissage. Lorsque le cerveau limbique endure une émotion négative (l’anxiété, la peur d’échec, la phobie sociale…) l’accès au cerveau néocortex est bloqué, l’accès à l’apprentissage est interrompu. En conséquent l’enfant « stressé » a de la difficultés à se rappeler, à assimiler de nouvelles choses et il pourrait subir de lacunes de la mémoire.
- Le néocortex est fortement impliqué dans notre apprentissage. Le fait que les deux hémisphères traitent différemment l’information n’est pas prise en compte par le système éducatif français qui privilège le hémisphère gauche.
- Le bien-être de l’enfant est primordial pour l’apprentissage. Lorsque l’enfant apprend dans un milieu positif où il est encouragé, il est mis en confiance et il va se sentir bien. Par contre un système scolaire qui l’a mis en échec constamment va empêcher un enfant de penser rationnellement et d’apprendre efficacement.
Un enfant qui grandit dans un milieur ACCUEILLANT et AMICAL apprend le sens de LA CHALEUR HUMAINE et de L’AMOUR
Auteur inconnu
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