- que les files d'attente sont généralement pénibles. Qui dirait le contraire ? Celui qui a prévu un bon bouquin en anticipant ? Celui ayant des origines équines et qui sait dormir debout ? Un vrai patient ? Un opposant systématique ? Je ne connais pas les chiffres, mais je serais prêt à parier que la pénibilité l’emporterait avec une large majorité si on sondait ici ou là. C'est pourquoi la psychologie de la queue est étudiée attentivement, comme c’est joliment dit, notamment par les parcs d'attractions afin d'optimiser la satisfaction des clients. Tu m’étonnes, c’est la plaie, 45 minutes de file d’attente pour 3 minutes de plaisir, quand plaisir il y a. Par exemple, les parcs Disney surestiment délibérément les temps d'accès aux attractions indiqués à l'entrée pour que le client soit au final satisfait d'avoir moins attendu que ce qui était prévu. Résumons, une fois de plus on nous prend pour des cons. Ils doivent avoir raison, puisqu’on y retourne ! Pourquoi s’étonnerait-on des bizarreries planétaires lorsqu’on voit ce que des cerveaux peuvent faire à d’autres cerveaux ?
- que le bambou est la plante qui pousse le plus vite au monde : il peut grandir d'un mètre par jour, ce qui le rend utile pour reboiser ou faire du bois à moindre coût. Une plante d’avenir, donc, visiblement lancée dans une course contre-le-montre, contre l’homme, qui adore couper des arbres pour se chauffer ou construire ses bateaux ou ses meubles. Dans un tout autre registre, la particularité du bambou lui valut de servir d'instrument de torture en Asie, puisque le cerveau de l’homme n’est jamais en pause quand il s’agit d’inventer soit des émissions de téléréalité débiles ou des usages aux objets ou éléments de la nature qui n’étaient pas les initiaux. Le condamné était placé sur une chaise percée au-dessus d'un jeune plant qui, en poussant, l'empalait. Pour les plus libidineux, quelques secondes de plaisir avant une mort plus que probable. Pourquoi s’étonnerait-on des bizarreries planétaires lorsqu’on voit ce que des cerveaux peuvent faire à d’autres cerveaux ?
- que, si on fait un rapport bruit/taille, l'animal le plus bruyant est une punaise d'eau, de seulement 2 mm. Que fait-elle pour être si bruyante, chante-t-elle, brame-t-elle, maîtrise-t-elle l’usage du requin-marteau-piqueur ? Non, elle émet avec son pénis un son de 99,2 dB, soit proche de ce que l'on peut mesurer en boite de nuit ! On parle ici du son de la musique, en boîte de nuit, non du bruit des pénis en quête de proies. La punaise a pour habitude de frotter l'arête de son sexe contre son abdomen pour attirer les femelles. Ce son est toutefois peu audible à la surface, car il est absorbé à 99% par l'eau. Espérons que cette espèce n’évoluera pas vers une vie terrestre, elle nous casserait les oreilles voire le moral. Imaginez ces hommes empêtrés depuis des siècles à savoir qui pisse le plus loin et ensuite incapables de faire du bruit avec leur verge, et les punaises les narguant et les rendant fous avec leur étonnante capacité ! On en verrait se frotter l’abdomen, s’y accrocher des cymbales ou se faire greffer sur le ventre de la peau de tambour pour moins que ça ! Les mails pour faire la publicité de pompes à accroissement pénien pullulent déjà dans nos boîtes de réception, c’est parce que certains en commandent en pensant que ça peut fonctionner ! Pourquoi s’étonnerait-on des bizarreries planétaires lorsqu’on voit ce que des cerveaux peuvent faire à d’autres cerveaux ?