Bonjour à Mister Mad du Madblog
Bonjour à Madame Sous les Galets
Bonjour Christophe
Bonjour aux zotres
Cliquer sur le mot quand pour accéder au message de référence
Quand tout est affaire de compatibilité
Sous les galets est un blog récent puisque le premier billet date du 22 octobre 2012. Je viens d'y lire une intéressante analyse sur le phénomène de "blogosphère" et de "communauté" virtuelle à laquelle j'ai régi par un long commentaire partiellement reproduit ici. En substance, qu'elle soit virtuelle ou non, littéraire ou pas, je trouve (depuis toujours je crois) qu'une "communauté" est parfois plus excluante qu'incluante et j'ai donc beaucoup de mal en général à me reconnaître dans l'une ou l'autre, à en accepter toutes les règles, tous les codes, toutes les contraintes.
C'est en partie pourquoi, par exemple, je ne fais et ne ferai jamais (quoique...) partie d'aucun parti politique, d'aucune association. C'est pourquoi je ne manifeste pas parce que je sais trop que forcément, à un moment donné dans le cortège, il y aura un groupe, une sous-communauté, dont je n'aimerai pas du tout la façon de défendre les mêmes idées que moi car pas du tout pour les mêmes raisons. C'est pourquoi aussi, à un moment donné, une forte "incompatibilité" (pour faire référence au titre du billet) est apparue entre moi et une partie de la blogobulle particulièrement concentrique pour ne pas dire consanguine.
Certes, un blog est un réseau d'affinités (et de non affinités) mais aussi d'intérêts communs ou divergents et, parfois, aussi, de pression sociale et là, je dis stop car j'ai déjà du mal à supporter celle de la vraie vie, ce n'est pas pour m'en tartiner une seconde dans ma vie virtuelle. Je n'aime pas nécessairement trouver sur d'autres blogs ce que j'aurais pu écrire moi-même, j'aime la contradiction, la différence, la complémentarité, l'échange, l'altérité. Ca m'intéresse nettement moins de savoir qu'on est d'accord avec moi que de comprendre pourquoi on ne l'est pas et il m'arrive fréquemment de lire des livres ou de voir des films non pas parce que je lis de bonnes critiques mais parce que les arguments que je lis dans de mauvaises critiques me font penser qu'a contrario moi j'aimerai.
J'aime lire des blogs (de moins en moins non faute de temps et non faute d'envie) et c'est souvent passionnant et enrichissant car on trouve sur la blogosphère des infos, de la culture, des tranches de vie et plus encore, toute la gamme des sentiments humains allant de l'amitié à la jalousie en passant par la vengeance et la solidarité. On y vit de vraies beaux moments et de vraies belles rencontres.
Je rencontre effectivement des blogueuses (il y a tellement moins de blogueurs !) mais j'ai tendance à penser qu'en fait et avant tout je rencontre des personnes... des vrais gens quoi dont une caractéristique parmi d'autres est d'avoir un blog mais qui sont loins de se résumer à ça.
Quand la connerie humaine se mesure
Cette semaine, j'ai reçu un document de travail très sérieux intitulé "Conomètre sur tel sujet" (enfin, ce n'était pas exactement ça le titre mais je considère que, dans la mesure où il s'agissait d'un doc pro, le sujet ne vous regarde pas, nah !). Bref, il s'agissait d'une check-list (ou d'un pense bête) sur un certain nombre de points d'attention liés au sujet considéré. Je n'avais jamais lu ou entendu parler de cette notion de "conomètre" et, en cherchant sur google, je suis tombée sur l'explication de ce qu'est un conomètre à la base ! J'adore et une simple bobine de fil suffit !
Quand Alix est une sacrée veinarde
Il y a quelques jours, Michel Quint était invité sur Europe 1 dans Des clics et des claques. A cette occasion, j'ai envoyé à Laure Pressac un tweet à propos d'une anecdote liée à cet auteur dont elle lui a fait part. En me trompant d'ailleurs dans le titre du court roman concerné. Ce n'est pas "Aimer à peine" (ma critique ici) qui m'a fait pleurer sans discontinuer pendant 2 heures dans un avion au point de traumatiser mon pauvre voisin de vol (mais ça aurait pu !) mais "Et mon mal est délicieux". Quelle magnifique écriture, quelle sensibilité dénuée de sensiblerie, quelle beauté.
Michel Quint fait partie de ces (rares auteur(e)s dont je me dis que j'aimerais tout lire, tout découvrir. Je l'avais croisé un jour de salon livre à un moment un peu compliqué pour moi. Il était un peu isolé, loin des foules faisant la queue pour un autographe de Douglas Kennedy ou Jean d'Ormesson. J'avais feuilleté un polar mais ne l'avais pas acheté et nous n'avions parlé qu'à peine. Je le regrette et j'envie cette rencontre lilloise vécue et narrée par Liliba.
Il a vu et aimé Ita L née Goldfeld (moizossi). Il loue la valeur du témoignage et la qualité de l'actrice. Il évoque le devoir de savoir et la nécessité de se souvenir.
Par la même occasion lisez ce qu'il écrit sur Sade au ciné théâtre 13 dont je parlerai bientôt avec un peu moins d'enthousiasme (mais avec plaisir tout de même).