Nombreux sont ceux qui, comme moi, se sont étonnés des succès de la natation française depuis 10 ans et qui se félicitent aussi des nouveaux succès du ski français lors des championnats du monde qui se déroulent en ce moment à Schladming.
Or, à écouter les DTN de ces 2 sports, la raison en est simple: Tant la natation que le ski ont élevé le niveau d'exigence demandé aux sportifs français pour les enrôler dans les compétitions internationales. Conséquence directe: fini les ballades en touristes de sportifs français " amateurs" qui ne brillaient que par leur présence et non par leurs résultats. Désormais, dans ces deux sports, seuls sont habilités à concourir ceux qui ont une réelle chance de gagner ou au moins de briller. Mieux, et on l'a vu ces derniers jours, ce sont parfois les remplacants de dernière minute qui, lorsqu'ils sont appelés à remplacer un titulaire en incapacité de concourir, gagnent des médailles comme ce fut le cas avec le skieur Gaulthier de Tessières en début de semaine.
Une telle réussite prouve bien que nous Français sommes capables de gagner, si les conditions de sélection et d'émulation sont réunies.
Quand l'Education Nationale sera t-elle prête à s'inspirer de ce qui marche si bien dans le sport pour relancer l'entreprise France, avec un niveau de compétences à la sortie des écoles digne de la compétion internationale.
Je suis abasourdi par le niveau de connaissances, voire même du iveau de français qu'ont les jeunes à la sortie du lycée. C'est un déclin constant depuis plus de 40 ans, depuis mai 68, pour êtr exact.
Si la "révolution" de ce joli mois de mai a eu du bon, en faisant évoluer la société vers plus de liberté et plus d'épanouissement personnel, cela ne doit pas nous empecher de critiquer les effets pervers induits par cette soif de liberté. Et au premier rang, la chute sans fin de notre système d'éducation qui s'est à ce point dégradé que l'Education Nationale n'arrive plus à séduire et à attirer le nombre nécessaire de professeurs pour assurer les besoins de formation de notre jeunesse.
A mon époque, il y avait les distinctions pour les meilleurs élèves, le prix d'excellence et les prix d'honneur tout comme il y a les médailles pour un podium sportif. Il n'est pas humiliant pour le dernier de la course que le premier soit honoré et médaillé. Alors pourquoi ne pas appliquer ce qui marche dans le sport à notre vie scolaire.
On pourrait facilement décider que seuls les 3 premiers seraient honorés et qu'il n'y aurait pas de classement pour les autres élèves. Ainsi on tirerait le niveau vers le haut sans pointer du doigt ceux qui ont plus de mal.
Une réforme simple, peu couteuse, qui remettrait au gout du jour le mérite et l'effort. De tels systemes sont pratiqués en asie, et je garantis que les petits Chinois ou Thais ou autres Coréens ne siont pas plus brimés que nos chères têtes blondes; mais pour ce qui est de leurs connaissances, il n'y a pas photo.
Si nous ne voulons pas un jour vivre sous le joug économique et financier de l'Orient, il est grand temps de nous reprendre et de remettre l'école à niveau. Et pour ce faire, nous ne ferons pas l'économie d'un retour de la discipline et de l'autorité du maître. Allons Mr Peillon, un peu de courage!....