Que dire sur ce film si ce n’est que j’en suis ressorti vraiment très déçu. Je m’attendais à un divertissement honnête composé de scènes d’action efficaces et de petites touches d’humour, et j’ai eu droit à un film sans saveur ni intérêt. La faute principalement au scénario qui est extrêmement bancal et maladroit, voire même carrément mauvais. Je veux bien qu’il s’agisse d’un film mettant avant tout l’accent sur le côté spectaculaire mais un minimum de développement et de cohérence me semble tout de même indispensable pour qu’on ait envie de croire un tant soit peu à l’histoire et aux personnages. Or, ce n’est absolument pas le cas ici puisque non seulement l’action est omniprésente mais les scènes tirent même souvent en longueur pour finir par nous ennuyer. Ce qui est quand même le comble pour un film d’action de 90 minutes.
Quant à la réalisation, elle aurait pu relever légèrement le niveau si elle avait été à la hauteur mais ce n’est malheureusement pas le cas puisqu’à l’instar du scénario, celle-ci est également bancale. En effet, la caméra bouge constamment (parfois même dans des scènes de dialogue) et les gros plans accompagnés de zoom sont nombreux. Autrement dit, tout ce que je déteste car il en résulte dès lors une grande confusion et l’action perd considérablement en lisibilité. Côté casting, c’est relativement difficile de juger la performance des acteurs étant donné que les personnages qu’ils interprètent manquent tous de consistance mais j’avoue ne pas du tout avoir été emballé par leur prestation. Même Bruce Willis qui assure généralement l’essentiel était un peu en-dessous. Reste que quelques (rares) répliques font tout de même mouche et que la photographie est par moments très réussie. Mais cela ne suffit toutefois pas à sauver le film du naufrage.Bref, Die Hard 5 – Belle journée pour mourir est ce qu’on appelle communément un ratage total puisque le film est raté à tous les niveaux. Le scénario est excessivement faible, la mise en scène est bancale et les acteurs n’y croient pas vraiment. Ainsi, mes passages préférés sont finalement ceux où on voit Mary Elizabeth Winstead à l’écran, c’est dire si le film m’a intéressé