Rock et manipulation dans Back up. Entre les années 60, où un groupe enregistre à Berlin un disque qui ne sortira jamais, et 2010, où un inconnu est renversé par une voiture à Bruxelles près de la gare du Midi avant de sombrer dans le mutisme, plusieurs enquêtes superposées rendent, jusqu’à la fin, le mystère plus intrigant. Elles cherchent pourtant la même chose.
Des chapitres brefs hachent le récit en tranches fines, sur deux lignes narratives qui convergent jusqu’à ne plus en faire qu’une. La bande son, très inspirée par la programmation de Classic 21 (une radio belge aussi), est somptueuse. Et on ne s’étonne pas trop de voir un batteur, celui du back up du fameux enregistrement (il avait remplacé un musicien absent), improviser un concert avec Eric Clapton.