La nouvelle année telle que nous la connaissons en occident (le 1er janvier) existe bien évidemment en Chine, mais ça n’a pas toujours était le cas.
Après la Révolution Xinhai (Révolution chinoise de 1911), le gouvernement de la dynastie Qing est renversé, les lois féodales de la Chine disparaissent. C’est Sun Zhong Shan (connu en Occident par son nom cantonnais Sun Yat Sen) qui créa le gouvernement de la République de Chine (de 1912 à 1949) à Nanjing.
Vous allez me dire : « d’accord, mais c’est quoi le rapport avec le nouvel an ? »
Les représentants de tous les gouvernements provinciaux se réunirent à Nanjing pour discuter du problème de calendrier.Afin d’être plus pratique pour la production agricole et pour les statistiques, le gouvernement stipula que le calendrier lunaire sera utilisé dans la vie de tous les jours, et le calendrier grégorien sera utilisé par le gouvernement, les usines, les écoles et les organisations sociales.
Le 27 septembre 1949, la première session de la Conférence consultative politique du peuple chinois (Zhōngguó Rénmín Zhèngzhì Xiéshāng Huìyì; 中国人民政治协商会议) passa une résolution qui stipula formellement le 1er janvier du calendrier grégorien comme le « Yuan Dan » (元旦) c’est à dire, le jour de l’an.
Le premier jour du calendrier lunaire fut quant à lui nommé « Chun Jie » c’est à dire, la fête du printemps plus connue chez nous comme « le nouvel an chinois« .
Les chinois attachent toutefois plus d’importance au nouvel an du calendrier lunaire que celui du calendrier grégorien. D’ailleurs, la célébration du nouvel an n’a rien de comparable avec celle de « Chun jie ».
Le 1er janvier est officiellement un jour férié en Chine aussi.
Pour fêter la bonne année, les chinois diront Yuan Dan Kuai Le (Yuán Dàn Kuài Lè; 元旦快乐) ou Xin Nian Kuai Le (Xīn Nián Kuài Lè; 新年快乐).