Pour l’ancien coach du PSG, le Paris FC semble déjà sur une pente bien glissante. Il le regrette d’autant qu’il avait souhaité apporter son aide l’année dernière : « Deux ou trois personnes compétentes avec une surface financière importante m’accompagnaient dans ce projet. Mais au fil des réunions je me suis rendu compte que ce monsieur Ferracci (NDLR :l’actuel président du PFC) voulait que personne n’entre dans le club pour garder la main. On s’est donc retirés. Et je me rends compte aujourd’hui que même avec les yeux bandés, j’aurais eu du mal à faire pire… L’erreur que Ferracci a commise, c’est de s’approprier le club » estime Luis Fernandez.
En fait, le co-président Guy Cottret, a quitté le navire quand Pierre Ferracci a décidé de donner les clés du secteur sportif à Jean-Marc Guillou et ses académies : « Quand une seule personne détient tous les pouvoirs et qu’il est mal entouré, il y a davantage de chances que l’histoire se termine mal. On voit aussi comment cela s’est passé avec Jean-Marc (Guillou) qui s’est fait jeter au bout de trois mois. Donner autant de responsabilités à un gamin de 25 ans (NDLR : 28 en réalité s’agissant du coach Alexandre Monier), qui, selon mes renseignements, ne fait pas l’unanimité en interne, c’est aussi faire fausse route. Je n’ai aucun doute sur les compétences de Jacques (Santini, le nouveau manageur général), mais j’ai bien peur qu’il ne soit déjà trop tard » a-t-il ajouté dans les colonnes du Parisien.