Jusqu'à ce que, à l'instar du dernier des Mohicans ou du Panda, le Blogger, espèce en voie d'extinction (sic) ne disparaisse... En effet, selon un article récent du très sérieux New York Times (à découvrir en cliquant
sur ce lien), les Bloggers écrivent ...jusqu'à ce que mort s'en suive (!!!???!!). Oui, bon, c'est forcément un peu abusé du fait de la traduction littérale, mais bon, vous avez saisi
l'esprit de la lettre, non ?. A charge, le décès récent de 3 d'entre eux (de crise cardiaque), à décharge, nous parlons là de bloggers dont l'activité est rémunératrice, activité donc où le
moindre retard se chiffre en différence (perte) d'audience par rapport à celui qui ne dormait pas, justement !
Car à notre époque, comment éteindre ce foutu micro sans se poser la question à une heure du matin de savoir si le flamme Olympique a bien traversé San Francisco sans encombres ou si Sébastien
Loeb est bien en tête de l'ES4 en Nouvelle Zélande... Comment dès lors résister à la tentation de refaire un dernier tour pour vérifier qu'on ne rate pas une info importante, qui n'a
jamais éprouvé ce stress de l'article que l'on écrit pas assez vite et qui une fois publié est arrivé une heure trop tard par rapport à son voisin ?
Mais la vraie question à se poser (encore une fois en occultant ceux dont l'activité est fortement rémunératrice) est la suivante, suis-je devant mon micro et sur le net pour une chasse éperdue
(et perdue d'avance...) au scoop ou bien tout ceci n'est-il qu'une affaire d'égo, un espèce d'ultime effort narcissique d'exister ???...
Rassurez vous, il y a bien une autre explication et bien d'autres motivations, mais au fait, vous, oui, vous là, vous êtes là pour quelle raison au juste ?