Scandalisé, mais dans le même temps pas très étonné par le discours de Hollande en provenance d’Inde, puisque je l’avais déjà prévu dans ce billet. Dire que le drame d’hier sur le parking du pôle emploi de Nantes est « un drame personnel« , une situation particulière, est une erreur de jugement qui me navre, attise ma colère. Je considère quant à moi qu’il s’agit bien plutôt de l’incarnation d’un symptôme collectif qui devrait interroger toute notre société.
Mais il est effectivement bien plus facile de préférer se mettre la tête sous le sable et de ne surtout pas se remettre en question. Car c’est un fait à mes yeux évident : cette vague de suicides par le feu est l’évidente manifestation d’un embrasement social. L’ignorer n’est pas seulement une erreur par négligence : c’est proprement criminel. Et j’en veux énormément à ce gouvernement d’ignorer si incroyablement le malaise social général, sans tenter d’y répondre par le moindre signe d’espoir. Et ce n’est pas le mariage pour tous qui y changera quoi que ce soit.