Promis comme un véritable hit pour la franchise, Tomb raider a t’il les cartes en main pour reussir son pari ?
De tous les reboots, celui de Tomb Raider est non seulement le plus attendu, mais aussi le plus intrigant ! En effet, loin de se contenter de pasticher le passé de l’héroïne Crystal Dynamics a décide de faire table rase de ce dernier. De ce nettoyage intégral ne demeurant que Lara, et une propension à l’aventure façon Indiana Jones. Avec beaucoup moins d’humour.
En fait, c’est à la déconstruction/Reconstruction du personnage ( ou de ce que l’on connaissait de lui ) que l’on assiste tout au long de cet épisode qui se veux plis ouvert, peux être plus proche, presque héritier d’un soul revear dans sa structure ! En effet, comme dans ce dernier et comme dans de nombreux jeux d’action/aventure, l’aventurière débutante apprend peu a peu de nouvelles aptitudes, reparties dans trois arbres de compétences distinctes : Castagneur, chasseur et survivant. Le premier débloque les attaques au corps à corps, le second, les capacités liées aux armes, et le troisième, les compétences de survie ( Ramasser des ressources, repérer les animaux sur son radar ).
Pour les gagner, plusieurs solutions : Réussir des mini-quêtes, éliminer des adversaires, etc etc. Lara deviens plus forte, chute de plus haut sans se blesser, vise plus loin avec son arc, pistolet, fusil etc.. Dans son équipement nous retrouvons son piolet, qui peux également être amélioré pour ouvrir de nouvelles voies, accéder a des zones inédites de l’île ! Mieux encore, Lara pourra se téléporter d’un point a un autre de la carte en utilisant les feux de camp. Pas très crédible mais terriblement efficace puisque des aller retour seront de la partie.
Mais il n’y pas que l’exploration en monde semi-ouvert dans ce nouvel opus. Pour satisfaire les exigences d’un public de plus en plus critique, Crystal Dynamics a mis en place des évènements spécifiques, cinématographiques qui rappellent notamment Uncharted. Entre les éléments de décors qui s’effondrent , chute dans une rivière Quick Time Event, le studio semble avoir compris qu’il était nécessaire de varier les plaisir et le rythme pour ne pas retomber dans les erreurs du passée. Les amateurs d’énigmes ne seront pas en reste non plus, puisque le studio a prévu pas mal de petites surprises de ce coté la également.
Tomb Raider semble aussi vouloir faire un usage intelligent des QTE. Souvent mises de coté dans les précédents volets, les émotions reprennent ici le dessus. On ne reviendra pas sur le traumatisme subi par l’héroïne en début de jeu pour se concentrer sur les outils utilisés par le studio pour leur donner forme. Comme dans l’excellent « The Walking Dead », Tomb Raider semble vouloir faire un usage intelligent des QTE, de façon a ce que le joueur ressente les mêmes peurs que Lara, ou qu’il ait à fournir un effort pour sortir d’une situation délicate. De même, les mécanismes d’infiltration jouent volontiers avec la peur du joueur, et notamment dans des séquences nocturnes ou la tension peux rapidement devenir stressante.
D’ailleurs, ces scènes de nuit profitent clairement du nouveau moteur graphique de Crystal Dynamics, multipliant les ombres et particules. Mais c’est évidemment la fluidité de l’animation, le réalisme de chaque mouvement, le détail accordé au plus petit geste qui nous laisse sans voix ! Pour s’en assurer, il suffit de voir Lara sauter et glisser en tyrolienne le long d’une corde pour s’en rendre compte.
Si le scénario tiens toute ses promesses, Tomb Raider pourrai s’affirmer comme le Best seller des jeux d’action 2013, le charme en plus. Bref, que du lourd !