Tenir les deux extrêmes : la recherche obstinée d'un chemin vers une vérité possible, une clarté, aussi vacillante soit-elle (donc l'essai), et l'art littéraire le moins soumis, le moins vassalisé à l'empire du sens, de la signification comme spectre phantasmatique, comme fausse maîtrise et vrai outil de domination (donc la poésie).
Le roman ? Aucun intérêt. La conception que nous en avons est désormais trop étroite et ses usages trop frelatés. Il n'a plus de jus, le roman, il n'est plus le théâtre d'aucune lutte, d'aucun enjeu, d'aucune innovation sérieuse. Que l'on se débarasse de l'encombrant cadavre.