Cependant on est loin du scénario évoqué par les mauvaises langues qui parlent d’une présumée incompatibilité tactique avec Balotelli. Ou pire, que Stephan se sente effacé face au poids médiatique de SuperMario. Il n’en est rien. Le feeling entre Balotelli et El Shaarawy est excellent sur le terrain où il ont des caractéristiques complémentaires et ne se marchent pas sur les pieds. Et en dehors, une grande amitié est immédiatement née : ils sont devenus inséparables. El Shaarawy a suffisamment la tête sur les épaules et est assez en confiance passer au dessus de tout cela. La légère baisse de régime du joueur a donné des idées aux journalistes peu scrupuleux, toujours prêts à « réajuster » la réalité pour écrire du sensationnel. Le simple fait que la réalité ait prouvé que le Pharaon est bien humain et non pas une machine ne doit pas être transformé en problème.
El Shaarawy est le symbole du nouveau Milan, jeune, professionnel et Milaniste. Il a porté une équipe en révolution, souvent en étant le seul à s’en sortir en début de saison, et il l’a guidée vers le haut du tableau avec des buts, des assists et des prestations aussi constantes que brillantes. Pour revoir un Milan sans son Pharaon, il faut remonter au dernier match de la saison passée et au dernier but de SuperPippo Inzaghi. Depuis le début de saison, El Shaarawy a toujours été titulaire sans aucune exception, avec un total de 24 matches consécutifs, 15 buts inscrits (aucun sur penalty contrairement à Cavani qui est à 18 buts mais 4 penaltys) qui font de lui le « meilleur buteur sur action », 6 passes décisives même si résumer ses prestations à des chiffres est réducteur tant son importance pour l’équipe est énorme. Surtout en considérant que le joueur a à peine 20 ans.
Que l’arrivée de Balotelli coïncide avec une légère baisse de niveau d’El Shaarawy est un pur hasard. Le Petit Pharaon est tout simplement fatigué mais également victime d’un petit problème au genou lié à sa croissance qui réapparait de temps en temps depuis déjà 3 ans. Milan était au courant de ce problème qui a déjà été observé chez d’autres Rossoneri. Le problème est gérable mais la fatigue accumulée l’a stimulé. Le staff médical de Milan a compris qu’il était le moment de ralentir un peu. Un tel patrimoine doit être parfaitement géré, ce qui ne fut pas le cas de Pato. Répéter l’erreur serait stupide. C’est aussi pour cela que ces derniers jours, El Shaarawy poursuit un entrainement différencié, plus léger. Et il sera tenu au repos contre Parme, en vue des deux matches importants face à Barcelone et à l’Inter la semaine prochaine (et puis Milan – Lazio). De plus, le n°92 de Milan est sous la menace d’une suspension depuis plusieurs semaines et ne voudrait pour rien au monde manquer le prochain derby. Les 15 prochains jours seront fondamentaux un Milan qui aura besoin du meilleur El Shaarawy. Un repos bien mérité pour notre guerrier, avant l’arrivée des grandes batailles.
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