Dans l’après-midi du mardi 12 février, un bâtiment annexe au « site-sarcophage » de la centrale ukrainienne Tchernobyl s’est effondré sous le poids de la neige et la force du vent. L’effondrement partiel de cet édifice, situé sur le site du réacteur accidenté lors de la catastrophe de 1986, n’a fait aucune victime.
C’est une partie du toit et du mur de la salle des turbines, située à une cinquantaine de mètres du sarcophage du réacteur 4, qui se sont effondrés mardi dans le courant de l’après-midi. Aucune victime n’est a déploré, pas plus qu’une hausse de la radioactivité, suite à cet incident survenu dans un bâtiment visité occasionnellement pour des inspections et qui n’est pas concerné par les travaux en cours.
Même si un porte-parole assure que « rien de grave ne s’est produit« , 80 employés des groupes Vinci et Bouygues ont été évacués « par précaution » de la centrale nucléaire ukrainienne à cause d’un « dégagement de poussière potentiellement dangereuse« . Les deux groupes français travaillent actuellement à la construction d’un nouveau mur d’enceinte de confinement, en forme d’arche, qui sera érigé au-dessus du sarcophage actuel fissuré, l’emprisonnant pour un siècle supplémentaire.
Les responsables du site ont indiqué que « le niveau de radioactivité à la centrale de Tchernobyl et dans la zone qui l’entoure demeure inchangé. Il n’y a pas de victimes. La surface endommagée est d’environ 600 mètres carrés« . De son côté Bouygues a indiqué que les mesures de contrôle de contamination effectuées par Novarka détermineraient la date de reprise des travaux.