Den Merlo, unidentified user... Most pleasant cafe in Brussels, good atmosphere and fine selection of beers.
Un mardi soir en hiver, Quai aux Briques, des travaux, natürlich, pas de singe en vue et dans l'antique zinc, éparpillées sur le comptoir, 25 bières fermentées ou non, ambrées, blondes, blanches, au taux d'alcool variable , des nez rouges, des yeux pas clairs, de jolies nanas, des édentés, des rescapés d'une autre époque, pas de Steven, pas de Bill, pas encore de Walter, flanqué de Willeke ( pas Alberti, mais van Ammelrooy), ouf, pas de RickyBilly, les Harmed Brothers après un rapide soundcheck sont à l'étage pour avaler une pitance locale, tu viens de commander ta quatrième Stella, quand un dude monte sur scène, ramasse une acoustique et s' avise d'amuser un public pas éveillé en lui balançant un folk/americana pas idiot.
Walter, c'est qui ce monsieur pas annoncé?
Pas la moindre idée!
Il va nous éclairer, hello, I'm Drew Landry from Louisiana, je fus roadie pour Hank Williams III, je joue quelques trucs avant les Harmed Brothers, aux States j'ai un band, Bandryland, et ce soir vous pouvez acheter mon CD, 'Sharecropper's Whine', comme ça je pourrai peut-être me payer mon ticket retour et rejoindre Lafayette.
Le truc est pas idiot, présente des relents Steve Earle, le Merlo s'en fout.
Un petit blues cajun: ' Chicken Pot Pie', puis le socialement engagé ' Last Man Standing' , un peu le Springsteen du pauvre.
Il termine par a honky tonk song bien torchée.
Sympa le Drew, le Merlo lui a acheté trois plaques, plus que cent et il aura son avion...
The Harmed Brothers
Lead vocalists Ray Vietti on guitar and Alex Salcido on banjo, Zach Kilmer on stand up bass, and Ben Kilmer on drums , un Indiegrass/Americana/Folk-Rock combo venu en droite ligne d'Eugene, Oregon.
Depuis fin 2012, un second album dans les bacs, "Come Morning".
C'est parti pour un concert en deux sets , une mixture cataloguée higher octane rating.
'As I'm leaving' du folk/bluegrass nerveux, deux voix en alternance, c'est clair dès l'apéritif, on va pas se faire chier ce soir.
Ray, t'as un problème, petit?
Yes, my guitar pick me quitte, peux pas jouer sans.
Jette un coup d'oeil sous la batterie, menneke.
Volle gas, ' The very best'
I’d spend my money right if I only had some I’d buy a ticket straight to you And I’d be restin’ upon your breast.... la replacerai à la Saint-Valentin!
On pousse un peu plus sur le champignon, un folk rock musclé, les journalistes Yankees mentionnant les Avett Brothers ont vu juste, ces gamins dynamisent sérieusement la country parfois trop statique.
Quoi encore, Ray?
J'ai trop fêté le carnaval hier, ma voix flanche, une petite ballade vulnérable, maybe?
' When I get back' ( Tailor-Made Blues), si le truc démarre mollo, très vite le banjo pousse une pointe et le chorus à l'arrière prend des allures Pogues ayant entamé leur quinzième Guinness.
A song about drinking sur notre EP "XMAS Is Cancelled…Get Drunk!!!", un programme qui plaît dans le troquet.
'Bottle to Bottle', santé, l'Amérique!
Un brin de mélancolie, 'Sunshine', deux voix cajoleuses, un banjo enchanteur, we love Appalachian music.
Un uptempo punky et a moody ballad pour clôturer la première mi-temps.
A quelle voix penses-tu en entendant Ray, s'enquiert Walter?
Lui et sa copine maintiennent Cat Stevens en ajoutant Phil Collins, sais pas combien ils en ont déjà ingurgité mais s'il faut donner des noms, on penche pour Gene Clark ou Roger McGuinn.
Pause - Set 2
Une entrée en matière à la Flying Burrito Brothers ('State of Kansas' ) et enchaînement sur le vif ' Quick, Quick, (Your Neighborhoods' Hit the Big Time)'.
Toujours ces étonnantes harmonies vocales et ce banjo voltigeant, me demande pas de citer le titre, sans doute ' One Night', le quatuor joue sans playlist, le concert bouclé, les mecs peuvent même pas se souvenir des morceaux joués, ils travaillent à l'instinct.
'Up off the ground' impressive banjo, once again, pas étonnant tous les parallèles flatteurs, The Band, Nitty Gritty Dirt Band , un certain Chad Little parle the genuine music, il n'a pas tort le petit Chad.
'One in the garden' beau comme les meilleurs David Bromberg.
Je commence à être las, commente l'hirsute Alex, I should stay away from the Duvel, voici ' Bettter Days' pour ensuite terminer le second set avec la perle ' Elvis the Lion'.
Un bis, les petits gars?
Vite fait, alors, on doit rentrer à Gierle avant le chant du coq!
' We might not have to die', bonne idée , on remet ça à plus tard!