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L’hopital de mercy deborde : la reaction de christine singer
Publié le 14 février 2013 par Legraoully @LeGraoullyOff
Comment peut-on imaginer un nouvel établissement hospitalier, ouvert depuis quelques mois seulement, présenté comme un atout pour notre région, mais qui manquent de lits et dont les urgences sont saturées ?
Et pourtant, il existe et il se trouve à Mercy !
Des personnes agées sur des brancards pendant des heures, et qui à 23 h sont toujours en attente et n’ont pas diné, des urgences surchargées, un manque de lits qui a obligé le CHR de Mercy à envoyer des patients dans d’autres établissements (CHR de Thionville (lui-même surchargé et qui renvoit sur l’hôpital de Hayange), celui de Briey et même…au CHU de Strasbourg (en réanimation)), des locaux beaucoup trop vastes et qui ne facilitent pas la tâche du personnel et l’approvisionnement du matériel (la gestion informatisée des stocks en provenance de la pharmacie ou du magasin, sur la base du plein vide a ses limites).
Cette situation deviendrait aujourd’hui récurrente avec du personnel qui tire la sonnette d’alarme alors même que cet hôpital a coûté la bagatelle de 283 millions d’euros.
Il devient urgent aujourd’hui de renforcer les équipes aux urgences et d’augmenter la capacité en lits de l’hôpital.
Comme l’a, à juste titre, dénoncé la Cour des Comptes (et que j’avais également souligné en son temps), on fait des dépenses inutiles et complètement inadaptées en Lorraine comme le projet de Vandières qui vient d’être pointé du doigt.
Mais, comment peut-on envisager de faire des dépenses insensées pour des projets morts-nés alors que nous avons d’autres priorités ?
Sait-on encore ce que signifie le mot PRIORITÉ en Lorraine ? En France ?
Et, de là à dire que ce n’est qu’une question d’idéologie…il n’y a qu’un pas.
C’est pourquoi, j’en appelle aujourd’hui à Monsieur le Préfet et au DG de l’ARS pour que nous n’allions pas au point de rupture que dénonce aujourd’hui les patients et les personnels soignants au CHR de Mercy.
Mais, plus généralement, ce je souhaite dénoncer ici, c’est le manque d’intérêt croissant pour les soins de santé : on coupe dans les budgets, on taille dans les effectifs, on transfère, on étouffe…
Non, l’hôpital ne doit pas être le parent pauvre de notre pays !
C’est une question de risque sanitaire !
Christine SINGER
Déléguée de la 1ère Circonscription
Mouvement Démocrate de Moselle
www.christine-singer.com
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