Quoi de plus exquis que d'ouvrir l'oeil, un matin de Saint-Valentin, éveillé par l'odeur du thé fumant parfumé, accompagné d'une tartine de pain croustillante à souhait, surmontée d'une succulente... confiture. Un moment gourmand, une belle occasion pour se retrouver à deux, pour chahuter, pour s'aimer.Saveurs d'hier et d'aujourd'hui, chez Tea Together, la confiture bio de fraise aux pétales de roses de Damas joue la carte de l'authenticité et de la finesse, du romantisme et de la douceur. Moyennant une teneur en fruits supérieure à une confiture dite "classique", (fruits) sélectionnés avec tout le soin que cela suppose, cette confiture de fraise, je vous l'assure est excessivement succulente.
Les confitures sont apparues en Europe assez tardivement. Le sucre, matière première indispensable à sa réalisation était quasi inconnu jusqu’à l’époque des Croisades. Les romains succombaient déjà au plaisir de déguster des fruits confits au miel, et depuis les expéditions d’Alexandre le Grand on entendait parler en occident du "roseau qui donne du miel sans le secours des abeilles".
Mais cette substance à demi mythique, comme son substitut plus répandu, le miel, sont toutefois beaucoup trop chers pour être un produit de consommation courante.C’est grâce au monde arabe que l’Europe découvre le sucre et, avec lui, les confitures appelées "létuaires". Et ce n’est pas en qualité de "douceur" que ces marmelades s’offriront une place de choix, mais en tant que médicament. Oui, le mot létuaire, du mot latin eleucterium signifie "médicament à lécher" et durant tout le moyen-âge, on fabriquait des confitures essentiellement pour cet usage : dans le traité médical de Nostradamus on retrouve l’usage de ces dites confitures, prescrites à Gargantua de Rabelais à la fin de ses repas.Peu à peu les bénéfices attribués au sucre se transformeront en magnifiques gourmandises et bon nombres de confiseurs-confituriers entreront au service de grandes maisons, puis vendront leurs productions en boutiques. Ce fut le cas du célébre confiseur parisien Roger de Quinquetonne qui donna son nom rue Tiquetonne dans Paris.Si Judy et Nick Gifford donnerait volontiers leur nom pour une rue de la Capitale, ce serait sans doute pour immortaliser l’histoire d’une passion, l’histoire d’une famille, l’histoire d’une sublime marmelade. Depuis 1995, Tea Together, initié et fondé par ce couple britannique - ex-cinéastes de documentaires - concocte des confitures que les plus réfractaires dégusteraient sans peine.Chez les Maîtres-confiturier, on ne plaisante pas avec l'excellence. On se plaît à préparer et à cuire les marmelades dans de véritables bassines en cuivre conforme à un savoir-faire étudié. Seuls, les fruits frais entiers et le sucre de canne brut (certifiés biologiques) entrent dans leurs compositions respectives. Cette excellence se traduit à travers une gamme de parfums très sobre que la plupart des grands Palaces de la planète s’arrachent : le Château Marmont, St Régis, Le grand Hôtel Kempiski, La Réserve mais aussi le Claridge’s et le Dorchester… entre autres, proposent ces divines marmelades.
A la recherche d’une nouvelle vie, de nouveaux défis, Nick et Judy se sont installés en France sans ne jamais regarder en arrière. Avec le même enthousiasme, la même créativité et cette même passion décelable dans leurs réalisations filmographiques, le couple poursuit son travail, fidèles à une méthode artisanale, simple et ancestrale.Une recette secrète de marmelade qui n’est pas prête de s’éteindre.A découvrir d’urgence !!Fabrice Gil
Boutique en ligne : www.teatogether.comPot de 230g : €4,50 environCoffret Saint-Valentin - 6 pots : €25
Retrouvez Tea Together chez :BE Boulangepicier d’Alain Ducasse73, boulevard de Courcelles75017 Parist/ +33 1 46 22 20 20
Rose Bakery30, rue Debelleyme75003 Parist/+33 1 49 96 54 01