- que neuf couples thaïlandais se sont lancés mardi dans un marathon particulier pour battre le record du monde du baiser le plus long, soit plus de 50 heures 25 minutes et 1 seconde sans décoller les lèvres. Dans la famille ça ne sert à rien, autant aller au bout de l’inutile. A deux, est-ce mieux ? Oh, sûrement. Bien mieux que de manger un vélo par petits bouts tout seul dans son coin. Les participants n'ont pas le droit de s'asseoir et doivent s'embrasser sans s'arrêter, jusqu’aux toilettes en cas de besoin(s). Tout cela me semble évident. Si les règles de ces records n’étaient pas totalement débiles, ils perdraient tout leur sel. Mais s’interroge-t-on sur les motivations des participants ? Avoir leur nom dans le Guinness ? Se lancer un défi physique alors qu’ils ont oublié de s’inscrire à un triathlon ? Ne me dites pas que c’est respirer l’haleine fétide de l’autre au bout de deux jours sans se brosser les dents ou enfin le regarder faire la grosse commission qui les attire ! Ne me dites pas que c’est une énième et lancinante méthode de régime ! Ne me dites pas que c’était simplement pour alimenter mon paragraphe, je me verrais dans l’obligation de rédiger des lettres de remerciement. Non pas que je ne maîtrise pas le thaïlandais, mais je ne connais pas le montant de l’affranchissement, et puis, je préfèrerais m’inscrire au record plutôt que de devoir aller à la poste ! Mais sourions, alors que l’Eglise n’a pas sa ration d’abbés, la vie nous apporte tous les jours son lot d’aberrations !
- que la limace Chromodoris reticulata est unique au monde. Pourquoi, vous demanderait Philippe Bouvard s’il jugeait que votre tour de crâne est supérieur à la moyenne. Je vous donne la réponse avant que, par connexions neuronales et idéiques, l’évocation de Philippe vous pousse à allumer RTL pour écouter le montant de la valise. Cette limace de mer se sépare de son pénis après avoir copulé. Ce qui semble une imitation à peine voilée du jetage de préservatifs par les humains. Mais, mieux, elle n'a pas besoin de plus de 24 heures entre deux accouplements pour dérouler un pénis juvénile comprimé à l'intérieur de son corps et remplacer l'ancien appendice usagé. Est-il identique, plus petit, plus gros, tordu, saurons-nous tout sur le zizi ? Lorsqu’on sait qu’il faut parfois des années à un homme pour accepter le sien, que certains consultent pour des problèmes intimes qu’ils entretiennent avec le leur, que d’autres supplient des chirurgiens de les faire plus longs en les appelant monsieur Cadbury, pub revival Finger, imaginez les dégâts psychiatriques que ça ferait sous les crânes masculins ! Quoique ! S’il y avait renouvellement permanent et changement aléatoire de taille et de forme à chaque repousse, les hommes géreraient peut-être avec plus de fatalisme l’aspect de leur appendice et n’en parleraient pas tout le temps ? Possible. Mais je ne pense pas qu’on le saura demain. Et sourions, alors que l’Eglise n’a pas sa ration d’abbés, la vie nous apporte tous les jours son lot d’aberrations !
- que des députés UMP ont déposé une proposition pour rendre le vote obligatoire. Une sanction serait prévue pour les abstentionnistes, une amende de 15 euros, et même 45 euros en cas de récidive dans les cinq ans. Hum, qu’en penser ? Puisqu’ils ne sont pas assez doués, donc convaincants, pour donner envie à tous les électeurs de se déplacer, ils menacent de contraventions. Jolie méthode tout à fait charmante. Ce n’est même plus manier la carotte ou le bâton, si ? La carotte, c’était quoi, les dizaines de propositions qui au final ne sont pas mises en place, les promesses de réduction du chômage et de l’insécurité, vaines les promesses ? Et maintenant le bâton en euros trébuchants ? Lorsqu’on en est réduit à la menace de sanction pour faire déplacer des foules qui viendraient exercer un droit acquis, le droit de vote donc, ne marche-t-on pas sur la tête ? Les politiques semblent si peu sûrs de leur pouvoir d’attractivité qu’ensuite ils supprimeront le vote blanc afin de pouvoir se targuer du nombre de voix obtenues, se moquant qu’elles l’aient été de façon contrainte ! Mais sourions, alors que l’Eglise n’a pas sa ration d’abbés, la vie nous apporte tous les jours son lot d’aberrations !