Réveil difficile. Etant rentrée à trois heures du matin après une longue mais passionnante discussion au fumoir du Mariott avec Grigoriy, un cameraman russe, je suis debout à 7h pour aller chercher mon billet pour la première de demain. Et tant qu’à être levée, autant aller voir le press screening de « MALADIES« . Il me faut encore attendre 2 heures, alors j’en profite pour boire 5dl de café au restaurant du CineStar. Je fais de gros efforts pour rester éveillée, contrairement à l’homme sur ma droite qui dort avec la bouche ouverte depuis le début du film. Le rôle principal est tenu par notre ami James Franco, qui incarne un ancien acteur atteint de troubles obsessionnels compulsifs, dont l’entourage est constitué de trois personnes: un homme qui se prend pour sa tante, sa meilleure amie qui aime se faire passer pour un homme de temps en temps, et sa soeur qui est restée bloquée quelque part entre l’enfance et l’adolescence. J’ai beau me concentrer, je ne comprends pas pourquoi le film porte ce titre. Je ne comprends pas pourquoi il met de la mousse à raser sur des feuilles A4. Ni l’intérêt d’utiliser un ventilateur pour faire bouger les cheveux d’un acteur dans une pièce fermée. Je suis peut-être trop fatiguée, ou alors ce film n’a ni queue ni tête. Quoi qu’il en soit j’ai l’impression qu’on vient de me mâcher le cerveau.