Foals - Holy fire
Toi l’inconnu qui tombe sur cette chronique, bonjour. Ou bonsoir. Peut-être es tu un habitué de ces pages ou seulement un visiteur hasardeux attiré par la combinaison de trois mots clés sur Google : Foals+Holy+Fire. Peu importe, mon cœur est grand et mon envie de partager immense.
Cependant, maintenant que je t’envisage, je me rends compte que je ne te connais pas. D’où viens-tu ? Qu’écoutes-tu ? Que veux-tu ? Je m’apprêtais à écrire un article sur le dernier Foals, un véritable bijou, j’aiguisais déjà toutes mes lames de styliste métaphorique, quand j’ai pris conscience que tu pourrais peut-être me lire. Et ça paraît con, mais d’un coup ça change tout. Imaginons : tu es le président du fan club français de Foals. Ou juste un amateur éclairé. Tu possèdes leurs trois albums, leurs featurings, leurs remixes, tu les as déjà vus maintes fois en concert. J’ai l’air de quoi maintenant ? Donc si tu te reconnais dans ce descriptif, sois clément. Je souhaite juste dire tout le bien que je pense de ce nouvel album. Modestement.
Et puis modestement ça m’arrange. Si j’aime bien éplucher la carte du tendre mélomane, analyser, développer, digresser, parfois j’ai juste la flemme d’aligner deux mots sur la musique, trop occupé à l’écouter. Je découvre ce soir le dernier Foals, Holy Fire, et je me dis : énorme album, très bien produit, Ca fait métal parfois non ? Nécessite plusieurs écoutes, convaincant dès la première, Ca fait électro parfois non ? Ah oui c’est vrai j’aimais déjà les deux précédents, mais celui ci est bon, beau, riche, jouissif, proche parfois du génie, un putain d’album en somme. Après, je compare avec tous mes engouements passés. Et ça ne change rien. J’aurais même envie de dire qu’on tient certainement ici un album de l’année. Et si vous m’avez bien suivi, depuis 2013, rares sont les artistes qui peuvent y prétendre.
Spécialiste de Foals, partisan, fan, thuriféraire, entends ma chronique. Je ne suis pas aussi calé que toi. Je ne t’apprendrai rien que tu ne saches déjà. Néophyte, intermittent, junior, je ne t’apprendrai pas davantage même si j’aurais peut-être pu. Ce soir je viens simplement de découvrir un immense album, de ceux que j’écouterai encore passionnément dans six mois, et je voulais juste le dire. Le dernier album de Foals est grand.
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