Jusqu’au 3 mars, la galerie Notre Dame (3 rue Musette,Dijon) reçoit l’artiste plasticien Éric Mappa.
Contente de retrouver cet artiste dont j’avais connu le travail il y a 4 ou 5 ans. Il avait disparu de la circulation…. Le voilà revenu. Avec ses petites constructions de bois et de fer. Nouveauté chez lui,cette fois: trois peintures.
Un point commun à ses œuvres: ce sont des petites architectures.
Eric Mappa assemble,échafaude,bâtit…Ici,une tour, telle une tour de Manhattan ou de Hong Kong, mais élevée au moyen de mini cubes enchevêtrés d’où émergent quelques tuyauteries. Tour sans fenêtres. Tour hermétique, blanche,froide, inhumaine. (Et,étonnamment,lui fait face,accrochée au mur,presque à l’identique,la peinture d’une architecture-labyrinthe blanche). Là, des tableautins faits de pièces en métal rouillé,morceaux de grillages ou de serrures…Plus loin, des structures en lamelles de vieux bois, dont l’une est intitulée « nidification »(beauté, complexité et apparence de fragilité d’un nid)
Avec Éric Mappa,on est donc soit enfermés soit perdus! Portes cadenassées,avec systèmes de fermeture hermétique
et barreaux, ou…étranges dédales!Faites de matières intéressantes (récupération …et par conséquent âme et histoire de l’objet!) ,ces œuvres,y compris les acryliques,ont des lignes géométriques, sans vraies rondeurs, mais avec valeur esthétique certaine.
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