Mon prochain gros truc est l’adaptation française de The Next Big Thing, un mème viral dans lequel les auteurs exposent leur prochain projet puis invitent d’autres auteurs à faire de même sur leurs blogs respectifs.
C’est à Jean-Basile Boutak, un des auteurs de Historietas (ebook auquel j’ai participé) chez Edicool que je dois d’avoir été « tagué ».
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L’expression « gros truc » en français me fait sourire, mais je comprends pourquoi cela n’a pas été traduit par grand machin ou grosse chose.
Je dois avouer que j’aurais sans doute passé mon tour si je ne venais pas de finir un premier jet de mon roman en cours. Je n’aime pas vraiment parler de mes projets – peur de perdre l’énergie et le désir qui me portent. Mais je me suis dit, pour une fois, sois à la hauteur de tes personnages, fais face à tes peurs.
1. Quel est le titre de votre prochain texte ?
Je ne vais pas le dire, je veux faire la surprise !
2. D’où vous vient l’idée principale ?
De mon premier roman Ma mère est une fiction chez Publie.net, dans lequel j‘ai fait se croiser quatre histoires. J’ai été sollicitée et encouragée sur les réseaux sociaux par des lecteurs (et même un éditeur) à développer l’une d’entre elles en roman, je me suis dit qu’ils avaient peut-être raison et j’ai essayé.
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3. À quel genre appartient-il ?
Je ne pose jamais la question du genre. À tort peut–être ? Je me concentre sur l’histoire, les personnages. Cependant, je sens ce roman au croisement du roman d’anticipation et de l’uchronie.
4. Si votre texte était adapté au cinéma, quels acteurs verriez-vous dans les rôles principaux ?
Cette question me parle pour deux raisons. 1. L’ histoire au départ était une nouvelle de quatre pages. Ma première idée, en la relisant, était d’en faire un scénario de long-métrage, car je voyais le film. 2. J’écris mes romans en utilisant les techniques du scénario. Il faut dire que c’est ma formation. Cependant, je n’ai pas envie pour l’instant de mettre des visages connus sur mes personnages alors que je le ferais si j’écrivais un scénario.
5. Quel est le synopsis du texte en une phrase ?
Un voyage qui tourne mal, très mal et met en péril la vie du personnage principal.
6. Allez-vous être publié par un éditeur ou en auto-édition ?
Je n’ai pas décidé, mais l’auto-édition numérique me convient très bien. J’ai déjà publiés deux livres.
7. Combien de temps avez-vous mis pour produire votre premier jet ?
Deux mois. Mais c’est maintenant que le travail le plus long commence.
8. À quel autre livre pouvez-vous le comparer ?
Aucun pour l’instant. Mais je n’ai pas lu tous les livres !
9. Qui ou quoi a inspiré l’écriture de votre livre ?
C’est une histoire que j’avais dans la tête depuis une douzaine d’année. Mais, je ne sais pas pourquoi, je n’arrivais pas à m’asseoir et à l’écrire. Et puis un jour au printemps 2011, j’ai enménagé dans un nouvel appartement et j’ai trouvé sous une latte du plancher qui bougeait, un billet d’1 dollar. Qui avait laissé ce billet ? Les propriétaires avaient-ils connaissance de cette cachette ? Ces questions en ont apporté d’autres. À quoi servent les traces ? Le souvenir ? La mémoire permet-elle de nous apprendre quelque chose sur nous-mêmes et sur la nature humaine ? J’ai remis le billet et repositionné la latte et j’ai écrit la première version.
10. Que pourriez-vous dire pour piquer l’intérêt de votre lecteur ?
Une des quatre parties de Ma mère est une fiction est ma matrice et permet une incursion dans le roman .
Pour prendre la suite, et se soumettre à cette pratique virale, j’invite Fabienne Riveyran, , Marlène Tissot, Claire Roig, Éric, Dubois, Laurent Bettoni, Olivier Moyano, Florian Rochat, Jean-Christophe Heckers. S’ils le veulent, bien sûr.
Bibliographies
A partir de 0,95
- Le baiser de la mouche
- La couleur de l’oeil de Dieu
- Ma mère est une fiction
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Photos ©Publienet ©Chris Simon
1ère mise en ligne et dernière modification le 13 février 2013