Synopsis:
En 1973, William Miller (Patrick Fugit) a quinze ans et rêve de devenir un jour le meilleur journaliste de rock. Son grand amour pour la musique et une chance terrible lui font avoir une commande du célèbre magazine Rolling Stone. William doit faire un reportage sur une tournée du groupe « Stillwater » qui est sur le point de percer. Par l’intermédiaire de Penny Lane (Kate Hudson), une groupie presque aussi âgée que lui, William réussit à gagner la confiance du groupe et ne tarde pas à se sentir à l’aise dans le monde du sexe, de la drogue et du rock ‘n’ roll. William devient peu à peu adulte et découvre qu’il est difficile d’écrire une histoire objective sur ses nouveaux amis.
Casting:
Réalisateur – Cameron Crowe.
Acteurs & Actrices – Patrick Fugit, Kate Hudson, Billy Crudup, Jason Lee, Philip Seymour Hoffman, Noah Taylor, Frances McDormand, Zooey Deschanel…
Bande annonce:
Critique: ★★★★☆
Extrait de ma critique du 01/07/2012.
De manière générale, et à ma grande surprise, je dois dire que j’ai plutôt bien aimé ce film. Certes, l’histoire peut paraître un peu simple et naïve vu qu’elle est racontée selon le regard de William mais il n’empêche que son parcours m’a intéressé. Notamment de par son évolution et de par le fait qu’en définitive, il influence autant le groupe que le groupe l’influence. En effet, si William se contente essentiellement d’observer au début, il va petit à petit se mêler au groupe et faire entendre ses opinions, que ce soient vis-à-vis des membres du groupe ou vis-à-vis des groupies. D’après ce que j’ai pu lire à propos du film, Cameron Crowe s’est beaucoup inspiré de sa propre vie pour ce film. Du coup, il maîtrise son sujet et cela transparaît parfaitement à l’écran. C’est bien entendu une époque que je n’ai pas connue mais le film est tout de même parvenu à me rendre nostalgique de cette époque. Ce qui me fait dire qu’il est réussi car connaissant l’amour de Cameron Crowe pour la musique, je pense que c’était son objectif premier. Justement, en parlant de musique, la BO est superbe et contribue merveilleusement à renforcer l’ambiance des années 70. C’est assurément l’un des gros points forts du film même si pour ce genre de réalisation, c’était évidemment le minimum que l’on pouvait attendre.
L’autre point fort du film réside selon moi dans le casting qui s’avère au final être parfaitement au point. A commencer par Patrick Fugit et Kate Hudson, les deux jeunes de la bande. Si je découvrais le premier avec ce film, j’avais en revanche eu l’occasion de voir Kate Hudson dans d’autres réalisations. Mais j’avoue qu’elle m’a fait une très bonne impression ici dans la mesure où je l’ai trouvée excellente dans la peau de cette groupie à la fois insouciante et extrêmement sensible. Son duo avec William fonctionne pas mal et beaucoup de questions intéressantes sont posées lors de leurs nombreuses discussions. En ce qui concerne le groupe, la grande star est jouée par Billy Crudup, un acteur que je me rappelle avoir vu dans Watchmen et Mission Impossible 3. J’ai beaucoup apprécié son personnage dans le film car il se montre très souvent complètement détaché des événements alors qu’il ne l’est pas tant que ça. L’arrivée de William dans le groupe va l’obliger à se remettre en question en tant que musicien et en tant qu’homme car certaines de ses certitudes vont être bouleversées. Là encore, l’évolution est intéressante car malgré la légèreté du film et de l’époque dont il traite, il y a tout de même une petite réflexion sur la « starification » et ses dérives.
LE BLU-RAY
Caractéristiques:
Audio – Dolby Digital 5.1 : Anglais, Français, Allemand.
Image – 1080p HD / 1.85:1.
Sous-titres – Anglais, Français, Néerlandais.
Durée – 161 minutes.
Bonus
- Documentaire « Love Comes & Goes ».
- Interview de Lester Bangs.
- Bandes annonces.
Éditeur – Sony Pictures Home Entertainment.
Avis:
Très sincèrement, c’est un immense plaisir de pouvoir redécouvrir ce genre de classique en blu-ray. En effet, le rendu à l’écran est de grande qualité et l’immersion est totale. Le seul petit reproche que je ferais concerne les pistes audio qui ne proposent que du Dolby Digital alors que du DTS-HD Master aurait encore amélioré davantage l’expérience de visionnage. Néanmoins, cela n’enlève absolument rien au plaisir que le film procure. Côté bonus, au-delà des habituelles bandes annonces (en l’occurrence Across the Universe et Rencontre du Troisième Type), le disque propose également un petit documentaire ainsi qu’une interview de Lester Bangs, grand critique américain de musique rock. Personnellement, j’ai beaucoup aimé le documentaire car il permet de mieux se rendre compte de l’ambiance du tournage. Dommage cependant qu’il soit si court, je suis resté un peu sur ma faim. Quoi qu’il en soit, ce film vient compléter chez SPHE une collection de classiques déjà bien garnie et c’est tant mieux car il vaut vraiment la peine.
Disponible à partir du 13 février 2013 en Blu-Ray.