Magazine Cinéma

. Pack up your life #4

Par Flopinours @flopinours

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Je pense qu’il est temps de clore cette partie.

Cette fois il ne sera pas question d’images ni même de musique. Juste quelques mots. Parce que certains messages passent mieux ainsi. Les images et les couleurs ça distrait trop, si on veut retirer le sens d’une phrase il faut s’y intéresser de près. De là, on pourrait facilement digresser sur le fait qu’un bouquin demande plus d’investissement qu’un film, du moins sur le fond. Mais je m’égare, hein ?

Je vais pas non plus m’acharner à justifier ma démarche, à travers cette série d’articles. Leur importance ne tient pas vraiment dans le fait qu’ils soient publiés ni même écrits, mais plutôt dans celui qu’ils eurent été construits, envisagés et réfléchis. De sorte à s’en servir pour faire remonter des choses, à la manière d’une ancre jetée dans le passé. Ça permet de pouvoir dresser une sorte de bilan final.

Alors, avoir ouvert ce blog, bonne ou mauvaise chose ?

Souvent, je prends conscience du temps que j’y consacre – à réfléchir, écrire, relire, rectifier – et me sens un peu dépassé par la tâche. En tant que lecteurs, quand on parcourt ce genre de billets en cinq minutes, on ne se rend pas tellement compte que l’investissement se compte en heures. Facilement deux à trois pour taper un truc. Mais je crois que la raison qui nous (me) fait continuer, et je l’ai déjà évoquée à plusieurs reprises, c’est qu’on en retire bien plus qu’on en donne.

Déjà, intellectuellement parlant, j’aborde mon quotidien d’une façon totalement différente. Chaque petit détail peut avoir son importance, peut mener à une idée ou à un début d’article. Il faut donc continuellement allouer une partie de son cerveau à l’exercice. Chose réellement stimulante qui apporte une sorte d’ouverture d’esprit – d’ouverture sur le monde, en fait – et qui empêche de totalement s’enfermer dans une bulle, perdu dans sa routine et totalement hermétique à ce qu’il se passe autour.
Le pendant de tout ça c’est peut être le fait que je sois un peu devenu esclave de mon inspiration. On est tellement rarement en phase qu’il vaut mieux pas la laisser filer. A moins de vouloir se frotter à la fameuse page blanche, une fois de plus. Tenez, là par exemple je suis attendu dans 1h30 mais je traine encore au lit à taper un semblant de brouillon de ce que vous lisez. Autant dire que je serai pas à l’heure. Mais à chaque tâche, son sacrifice non ?

D’autre part il y a la reconnaissance, même faible, qu’on en retire. On va pas se mentir, c’est qu’une question d’ego. Mais que ce soit émotionnellement ou professionnellement, on cherche tous à être reconnus par nos pairs. Et c’est le fait de se savoir lu et d’entendre parler de ce que l’on publie qui impose de continuer malgré l’humeur pas toujours au beau fixe, l’emploi du temps pas forcément conciliant et la solution de facilité qu’est la procrastination.

C’est peut être aussi pour cette raison que, globalement, je donnerais une note positive à l’année qui s’est écoulée. Année qui n’était pourtant pas exempte de fausse notes et d’erreurs de ma part. Arrive un moment où on en vient à douter qu’un truc comme le karma existe puisque cela voudrait dire qu’il s’acharne contre nous. Ou que l’on s’acharne nous même contre nous, selon la définition. Mais si la science m’a appris une chose, c’est que la nature est perpétuellement à la recherche de l’équilibre. Toujours.

En fait, il suffit juste de trouver ce qui contrebalancera ce déséquilibre.

Pour le moment je l’ai, je le tiens et je le lâche pas. Maintenant on tourne la page et on en écrit une nouvelle. Merci de la lire.

Ah, et bonne année.



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