Un film de Christian Duguay avec Guillaume Canet, Marina Hands, Daniel Auteuil, Lou De Laage, Tchéky Karyo et Jacques Higelin (France) Genre : Biopic - Duree : 1H30 mn Distributeur : Pathé Distribution Sortie en salles le 13 Mars 2013 Année de production : 2012 Synopsis : Au début des années 80, abandonnant une carrière d’avocat prometteuse, Pierre Durand se consacre corps et âme à sa passion, le saut d’obstacle. Soutenu par son père, il mise tout sur un jeune cheval auquel personne ne croit vraiment : Jappeloup. Trop petit, trop caractériel, trop imprévisible, il a de nombreux défauts mais une détente et des aptitudes remarquables. De compétition en compétition, le duo progresse et s’impose dans le monde de l’équitation. Mais les JO de Los Angeles sont un terrible échec et Pierre prend alors conscience de ses faiblesses. Avec l’aide de Nadia, sa femme, et de Raphaëlle, la groom du cheval, Pierre va regagner la confiance de Jappeloup et construire une relation qui va les mener aux JO de Séoul en 1988. Critique : Cela faisait longtemps que nous n’avions plus eu un film épique sur un cheval dans les salles et bien se sera chose faite lors de la sortie de Jappeloup, le film relate l’histoire de ce cheval et de son célèbre jockey interprété par Guillaume Canet durant près de 90 minutes. On sait que le public équestre est un grand adepte de cinéma et ne sera certainement pas déçu par ce film qui nous conte la montée fulgurante d’un cheval et de son cavalier sur la scène compétitive au point d’en arriver au jeux olympique, un rêve pour de nombreux sportifs qui n’est malheureusement pas accessible à tous. Tourner un film avec un animal n’est jamais chose aisée mais filmer un animal qui doit jouer le cheval récalcitrant relève carrément de l’exploit, chose très réussie par le réalisateur Christian Duguay qui était connu jusque là pour la biopic de Coco Chanel sorti en 2008. A titre personnel, je ne raffole pas de ces films sur le thème du cheval, en effet les histoires se ressemblent beaucoup ne laissant jamais de place à un scénario autre que celui du cheval sauvage dressé par l’homme avant la conquête du monde. Il est vrai que l’on ne peut pas déroger aux vertus des équidés les plus célèbres mais à part « Cheval de Guerre » de Spielberg qui m’avait plu pour son côté marginal, il semblerai que les scénaristes aient beaucoup de mal à se renouveler dans ce domaine.