Le chaos. C'est clair que vu les patates qui se distillent tout au long de la partie, le titre n'est clairement pas usurpé et l'on sait d'emblée où l'on met les pieds. On y découvre donc un mode solo nommé Histoire (timbre poste, côté scénar) qui nous propose de vivre l'aventure sous deux angles différents en choisissant en début de partie deux persos au choix à contrôler, aux capacités et aptitudes forts divergentes - comme leurs profils d'ailleurs. Le jeu est divisé en chapitres, chacun se résumant à une zone de jeu assez confortable dans laquelle des missions principales et secondaires apparaissent au fil de notre progression. Pour faire simple: on bastonne du bad guy à foison, engrange des points de niveaux, quand on atteint un certain nombre de points une mission devient accessible, et on recommence ainsi jusqu'à la suivante; puis deuxième chapitre, nouveau terrain de jeu, etc etc. La prise en mains est super simple, tout étant mis au profit d'un plaisir de jeu immédiat. Notre héros possède des attaques normales/rapides, fortes/lentes, choppes, combos, utilisation d'éléments du décor, parade/esquive, jauge Carnage qui le rend ultra-violent et invincible un court moment. Des boss apparaissent également pour des combats là aussi très réussis. Assez facile en difficulté normale et d'une durée de vie en solo d'une dizaine d'heures (et c'est déjà pas mal), le soft s'offre une seconde jeunesse avec son multi.
De nombreux modes de jeu nous y sont proposés, avec des combats en chacun pour soi et d'autres par équipes (jusqu'à 16 joueurs dans la même arène), de la pure castagne ou des objectifs bien précis à remplir pour gagner. Les persos jouables en multijoueurs se débloquent au fil de notre avancée en solo - logique - et le plaisir d'affronter des adversaires humains est en soi vraiment jubilatoire. De plus, vendu 30€ neuf, le rapport qualité-prix-temps passé dessus est hautement satisfaisant. Merci à Platinum et Sega de nous redonner goût aux plaisirs simples de notre enfance!