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A tort et à raison

Publié le 13 février 2013 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

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Un artiste est -il coupable s’il continue à exercer son métier au sein d’une dictature ?

Voilà l’une des questions posées dans A tort et à raison, la pièce de Ronald Harwood, traduite par Dominique Hollier, qui se joue depuis 2 jours au Théâtre Rive Gauche.

L’histoire se passe à Berlin, en février 1946. En zone américaine, le commandant Steve Arnold (Francis Lombrail) attend Wilhelm Furtwängler (Jean-Pol Dubois), le chef d’orchestre favori d’Hitler. Il est chargé de l’interroger.

Il a « la question » à laquelle Furtwängler n’a jamais su répondre clairement. Malgré tous les témoignages qui se succèdent et qui innocentent le grand artiste, le commandant Arnold est bien décidé à mettre à jour sa culpabilité, guidé par une voix bien plus forte que les ordres qu’il reçoit.

Respectant scrupuleusement la vérité historique, l’auteur de la pièce nous conduit à travers les contradictions de deux hommes qui au lendemain de la seconde guerre mondiale confrontent leurs convictions sur le sens de l’HUMANITE, de la LIBERTE, et de la JUSTICE .

Avec également Thomas Cousseau (Helmuth Rode), Guillaume Bienvenu (David Willis), Jeanne Cremer (Emmi Straube) et Odile Roire (Tamara Sachs), également metteur en scène.

A tort et à raison, Théâtre Rive gauche, du mardi au samedi à 19h et le dimanche à 17h30, jusqu’au 19 mars.


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