Un des comités le plus neutre au pays vient de décréter que l'écart est extraordinairement grand (et en croissance) entre le développement des ressources naturelles et la protection de l'environnement. Le gouvernement conservateur, pourtant, a drastiquement déréglementé en ce qui concerne les lois sur la protection de l'environnement depuis son accession majoritaire au pouvoir. Le même gouvernement qui s'apprête à nous enterrer de sable bitumineux et de contaminant pétrole de schiste.
Justin Trudeau est en voie de devenir le prochain leader Libéral Fédéral.
Les Libéraux provinciaux quant à eux ont été évincés du pouvoir et le PQ, avec un faible appui de 32% du peuple, ne peut pas faire grand chose.
Au fédéral,
Les premiers cités plus haut font un mauvais combat.
Les seconds continuent dans leurs ambitions inspirées du libre-marché.
Les Libéraux se préparent un triste cirque.
C'est ce que les membres de l'ASSÉ ont offert au ministre de l'éducation Pierre Duschene la semaine dernière: des conditions, un ultimatum, des règles à suivre. Un peu comme si fiston dictait à papa et maman les règles à suivre.
Lors du dernier conflit, ce qu'on a appelé le printemps érable, les étudiants ont gagné sur toute la ligne. 85 à 90% du combat. Les rouges de Charrogne ont été catapultés hors de l'arène, les hausses trop intenses anticipées ont été annulées et on a même gardé la bonification libérale du régime des prêts et bourses servies en appât aux étudiants pour les faire taire pendant le conflit.
La motte de beurre au complet.
Maintenent on pourrait croire qu' ils semblent réclamer l'argent du beurre.
La gratuité.
On a les pourris que les yeux veulent bien voir.
Le problème toutefois, c'est que les étudiants sont préparés...comme des étudiants...
Peurdon?
Kossvousfaiteskriss?
Et l'ASSÉ remet en doute la participation du Conseil du patronat au sommet tout en se revendiquant de la solidarité syndicale.
Crédibilité quelqu'un, vite.
Mais le sommet, bien que bâti comme un château en papier dans une tempête de vent, a au moins le mérite de mettre face-à-face les penseurs des hauts lieux du savoir.
On a mis quelqu'un au monde il faudrait peut-être l'écouter.
Et apprendre à s'organiser.
Les anciens journalistes devenus ministres aussi.