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Le Yoseikan Budo, un art martial complet

Publié le 13 février 2013 par Plcom @TousLesLoisirs

Développé vers le milieu des années 50 par Minoru Mochizuki, le Yoseikan Budo est un art martial basé sur la mise en évidence d’un fil conducteur commun des différentes techniques de combat avec armes ou à mains nues. Dénommé “mouvement ondulatoire”, il s’obtient en sollicitant la puissance totale du corps qui sera transmise à une extrémité (arme) ou un membre (pieds et poings notamment).

Yoseikan Budo : les principes

Fondé officiellement par Hiroo Mochizuki en 1975, le Yoseikan Budo possède un très large répertoire technique. Le pratiquant sera effectivement amené à maîtriser des techniques de projections, de percussions (coudes, poings, genoux, pieds, etc.), d’étranglements, de clefs (extorsions articulaires et clefs) et également d’armes.
En perpétuelle évolution, le répertoire technique du Yoseikan Budo s’élargit en fonction de la créativité de l’enseignant tant qu’il ne remet pas en danger l’intégrité physique du pratiquant.

Proche de l’Aïkido, il prône surtout la construction de l’individu au détriment de la compétition sportive.

Un pratiquant de Yoseikan Budo se reconnait par son keikogi composé d’une veste croisée bleu marine, une ceinture blanche et bleue (représentant le principe d’onde ainsi que le Yin et le Yang) et d’un pantalon blanc à bande bleue.

L’Yoseikan Budo en France

L’histoire du Yoseikan Budo en France est intimement liée à celui de l’Aïkido. C’est effectivement Minoru Mochizuki qui introduit l’Aïkido en France en 1951 sous la bénédiction de l’O Seinsei Ueshiba.
À l’époque, Minoru avait déjà commencé à développer les bases du Yoseikan Budo. Il dût toutefois rentrer au Japon, un an plus tard, et sera remplacé par Tadashi Abe.

Ce dernier sera remplacé en 1957 par le fils de Minoru, Hiroo Mochizuki. Tout en poursuivant ses études de vétérinaire, il a comme objectif de reprendre le flambeau paternel et développer le Yoseikan Budo, avec l’aide du disciple de son père Jim Alcheik. Pratiquant le Judo depuis l’âge de sept ans, Hiroo maîtrise divers arts martiaux notamment l’Aïkido, le Kendo et le Karaté.

En plus du Yoseikan Budo, il a également importé en France le Karaté style Shotokan. 8 ans après son arrivée en France, Hiroo Mochizuki officialise le Yoseikan Budo après avoir codifié son principe de base et une large panoplie de techniques.

Figurant parmi les arts martiaux les plus jeunes, le Yoseikan Budo est en perpétuel changement, la recherche de nouvelles techniques, toujours en total respect du principe de base, est donc conseillée par son fondateur.
La création du Yoseikan Budo s’est matériellement traduite par la création du Yoseikan World Federation. Cette institution internationale a sous tutelle les fédérations et les écoles de tous les pays où le Yoseikan Budo est représenté.

Pour toute l’étendue de son œuvre, le Maître Hiroo Mochizuki a reçu en 2000 le titre de “Soké de l’école Yoseikan” qui se traduit littéralement par “la direction de tous les dojos Yoseikan du monde”.

Les clubs d’Yoseikan Budo

Depuis sa création, le Yoseikan Budo a effectivement conquis beaucoup de fans d’arts martiaux. Il se pratique actuellement dans plus de 40 pays. Ayant profité de l’enseignement de son fondateur, la France fait honneur au Yoseikan Budo avec la présence d’au moins un club dans les principales villes.
À titre d’exemple, il peut se pratiquer au O Neko Ryu de Paris, au Yoseikan Budo Club de Rochefort, au Yoseikan Budo de Béziers, au Venelles Taekwondo Provence de Venelles ou encore au Club Victor Hugo de Lyon.

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Véritable outil de self-défense, le Yoseikan Budo est accessible à tous dès 3 ans. De 3 à 6 ans, son apprentissage sous forme de jeux éducatifs participe au développement psychomoteur de l’enfant. De 6 à 11 ans, l’aspect sportif commence à être développé tout en contribuant au développement de l’enfant.

À partir de l’adolescence, le Yoseikan Budo est idéal pour l’entretien du potentiel physique, psychique et moral. Pour les seniors, les formes douces de pratique permettent d’optimiser l’autonomie de la personne.

Au Yoseikan Budo, la compétition est loin d’être une fin en soi. Son fondateur encourage effectivement les pratiquants à privilégier le côté martial au côté sportif.

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Toutefois, un grand réseau mondial de compétition est disponible pour les athlètes professionnels. Lors des cours, le côté sportif est développé lors des formes souples de combat durant lesquelles les combattants sont déterminés en fonction de leur âge et de leur niveau. Dans une compétition, les pratiquants peuvent concourir dans différentes catégories : katas, combats pieds poings projections, armes par équipe, …

Pour les plus ambitieux, l’objectif est bien évidemment de gagner lors des coupes du Monde.

Il est à préciser que la France a accueilli cet évènement à deux reprises : 1999 à Carvin et en 2005 à Paris.


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