Au gré de mes pérégrinations sur la toile, j’ai découvert un petit texte dont la teneur doit nous faire réfléchir, tous autant que nous sommes. Gens d’ici ou d’ailleurs, militants engagés ou simples citoyens, croyants convaincus ou pratiquants sans conviction, riches ou pauvres, bref ce texte semble nous inciter tous à faire preuve de plus d’intérêt à ce qui se passe autour de nous et surtout à ne pas négliger les signaux d’alarme que nous percevons dans le déroulement de notre vie quotidienne.
Il faut signaler que le texte que je vous propose a une genèse un peu ambigüe, sinon sujette à caution.Certains l’attribuent à un pasteur protestant allemand, Martin NIEMOLLER (1892-1982) connu pour ses prises de positions anti-nazis, qui l’ont conduit en camp de concentration.
Il m’a pas été possible de trouver trace ni de sa datation ni de l’œuvre dont il est tiré;
D’autres ont qualifié ce petit texte de “poème”, au nom de je ne sais quels critères littéraires.
Mais encore une fois, je m’arrête en ce qui me concerne à son simple contenu et aux leçons que l’auteur, quel qu’il soit, nous invite implicitement à en tirer.
Voici donc le texte en question:
«Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.
Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester. »