10 avril 2008
L’apocalypse virtuelle
Dans le Télérama de cette semaine, j’apprends que « certains penseurs du réseau avancent une date pour la congestion fatale [l’implosion d’internet] : 2010. La faute au succès des sites de vidéo (YouTube…) qui font exploser les besoins en capacité de stockage. »
Eh bé. Personne ne m’avait rien dit jusqu’ici, alors je suis tombée des nues et de ma chaise en lisant ces quelques lignes. J’étais au courant pour la fin du pétrole (la date exacte reste à définir), la fin de George W. Bush en tant que Président (janvier 2009), la fin des tribulations de la flamme olympique (le 8 août 2008, enfin, si elle n’est pas arrêtée d’ici là pour troubles sur la voie publique !) et la fin des haricots (programmable à l’envie et à répétition – c’est pratique), mais la fin d’internet, non.
Et là, je ne suis pas d’accord. Tout le reste, je veux bien m’en passer : le pétrole, G. W. Bush, la flamme et même les haricots, mais internet, ça non ! N’empêche, j’aimerais bien savoir qui sont ces « certains penseurs du réseau »… vous ne trouvez pas ça un peu vague, voire carrément floue, comme appellation, vous ? Bizarre. Je ne vois que deux explications possibles :
1 – les penseurs en question n’existent pas, il s’agit encore de l’une de ces stupides rumeurs qui circulent régulièrement. On a déjà essayé de nous faire avaler « travailler plus pour gagner plus », et « les couches Pampers, même mouillées, elles sont sèches » : c’est dire.
2 – les penseurs en question existent, mais ils subissent des pressions tellement énormes de la part des annonceurs et du monsieur qui a inventé Fenêtres et maintenant Vista pour gérer vos ordinateurs, qu’ils doivent garder l’anonymat pour se protéger d’une fin violente.
Récapitulons : soit on nous prend pour des billes, soit on nous prend pour des billes. Dans tous les cas, on est mal barré. En attendant, surfons à la maison tant que c’est encore possible !
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 01 mars à 16:59
bravo! un peu d'humour de temps a autre ça fait du bien cordialement Sarah