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Utopia, voyage en comic book

Publié le 12 février 2013 par Blasphereblog @Blasphere_Blog

Vous ne le savez peut-être pas, mais j’ai longtemps été un boulimique de la série. Rien d’exceptionnel vous me direz pour quelqu’un d’une vingtaine d’années. Cela dit, je ne peux m’empêcher de me dire que j’ai fait fort avec mes 2 mois, 2 semaines, 5 jours, 2 heures et 10 minutes (des chiffres qui ne prennent pas en compte le nombre de rediffusions de série que je me suis ingurgité (deux semaines en plus à vu d’œil)). Après avoir regardé du Grey’s Anatomy, du Scrubs, du Kings, du Glee, du Dexter, du How to Make It In America, du Californication, du Misfits ou encore du Inbetweeners (oui, j’ai plutôt été éclectique), plus grand chose était capable d’éveiller mon intérêt longuement. J’ai bien essayé Last Resort, Les Sopranos, Arrested Development ou Sons of Anarchy, sans succès. Mais ça c’était avant !

Utopia, voyage en comic book

Quand je testais une nouvelle série

Cela dit, ne plus vraiment voir de série, si ce n’est re-re-re-re-regarderl’intégrale de Scrubs, n’empêche pas de se tenir au courant de l’actualité séristique. Et c’est en tombant sur un article du blog Tête de Série que j’ai senti qu’il était temps de revenir aux affaires.

Mais quelle série a bien pu me faire craquer ? En un un mot, un seul : UTOPIA, U – T – O – P – I – A, une mini-série anglaise de quatre épisodes d’une heure. Pas besoin de faire beaucoup pour faire bien.

« Utopia » c’est le nom de l’objet principal de cette série : un comic book fantastique d’un volume écrit par un parano interné à de multiples reprises. Jusque-là, rien d’extraordinaire, me diras-tu, et tu auras raison. Sauf qu’un deuxième volume existe, et tout ceux qui le touchent font rencontre avec la mort. Pas de chance pour Ian, Becky, Grant et Wilson, qui n’auraient jamais du se rencontrer et se retrouve avec le manuscrit entre les mains.

Utopia, voyage en comic book

Certains ont le chic pour se rencontrer alors qu’ils ne devraient pas

Avec une telle histoire, cette série aurait très bien pu vite tomber dans la caricature, s’embourber dans des clichés, être une série TF1 pour toute la famille à prétention comique. Sauf que les  »english » ne se font pas avoir comme ça (la preuve, a-t-on déjà réussi à leur vendre un seul épisode de Jospéhine Ange Gardien?). Les producteurs ont payé un vrai réalisateur qui a eu une véritable ambition artistique dans le traitement de l’image, entre couleur légèrement sur-saturé et plan collants aux cases de comics. Les producteurs ont aussi payé de vrai scénaristes qui ont décidé de créer des personnages forts, sans hésiter à leur apporter de la profondeur. J’en veux pour preuve les hommes de mains du méchant (oui, on est dans l’univers du comic et donc du manichéen pur et dur) à la fois fous, psychopathes, inquiétants, délirants et peut-être même attachants.

Finalement la force de cette série, comme toutes les séries réussies il me semble, c’est son univers. En quelques minutes seulement, on se retrouve projeté ailleurs. Dans la banlieue anglaise moyenne bien sûr, mais aussi dans un comic book, ou encore dans un monde pré-apocalyptique à l’atmosphère lourde. Un exemple que devrait suivre la France (même si certaines chaînes se lancent enfin avec cette ambition).

PS : Je dois avouer que retrouver Nathan Stewart-Jarrett, Curtis dans Misfits (mais si, celui qui peut retourner dans le temps) m’a aussi poussé à jeter un œil à Utopia.



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