N'oublie pas que je t'aime" est un récit autobiographique inclassable, sur l'amour absolu qui a réuni et réunit encore, Emmanuelle et Jérôme Arnaud Wagner. Ils tombent follement amoureux et très vite partagent plus qu'un quotidien à deux. Ils se nourrissent l'un de l'autre. Leur amour décuple alors leur ordinaire à coups de mots d'amour, de surprises, de joies, de rires, de musiques et autres danses improvisées. Ils s'aiment, absolument.
Ils se sont mariés pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort les sépare. Alors la mort ne s'est pas faite priée pour ravir Emmanuelle à l'âge de 35 ans. Erreur médicale. Jérôme Arnaud Wagner reste seul avec deux petits jumeaux en bas-âge. Seul. Il n'y était pas préparé. La douleur, la colère, le désespoir le traversent et manquent de le tuer, lui-aussi. Alors il se rebelle. Pour ses enfants, pour Emmanuelle et pour son couple, toujours vivant. Elle est partie mais elle reste présente. Partout elle transparaît. Et même, partout, elle apparaît.
Les mots seront leur lien éternel. "N'oublie pas que je t'aime", ce sont ceux d'Emmanuelle. Et de découvrir que ce n'est pas la mort qui les a séparés, mais la vie d'ici... Ces mots, ce sont les miens aussi. Alors, pourquoi ai-je été agacée?
Parce que par mon histoire, cet éclat d'amour absolu m'éblouit et me renvoie à mon ombre. Je n'ai pas perdu un être aimé, je me suis fourvoyée. A chaque page, c'est mon échec qui m'éclaboussait en plein face, en plein cœur... Cet amour, c'est celui auquel j'ai voulu croire. Mais le vivre seule, c'était impossible. Il faut être deux. Ce n'était pas lui. Et c'est en ça aussi, que je reste profondément troublée. Parce qu'en racontant son amour, Jérôme Arnaud Wagner a réveillé chez moi, quelque chose que je croyais perdue, enfouie, mort... Cette envie d'absolu, cet élan d'amour infini qui entrelace les corps, les cœurs, les âmes et les mots... Ce serait donc possible ? Y croire... Vivre, voir, aimer... Absolument. Y croire… Absolument.