Avec ce 17e tome renfermant le 100e numéro de la série, Walking Dead prend un nouveau tournant et nous laisse encore une fois la gorge serrée.
Avec l’épisode de la Colline, on pensait que la vie de nos héros allait s’améliorer, en particulier près les épisodes difficiles qui ont forgé leur caractère et nous ont fait croire qu’ils pouvaient survivre à tout. Mais voilà, le rayon de soleil a bien vite été recouvert part des nuages noirs et voilà que Rick, qui était d’une certaine manière arrivé au sommet de la chaîne alimentaire, va voir ces certitudes bousculées par un nouvel ennemi, bien plus redoutable que tout ce qu’il a affronté jusqu’à maintenant.
Ce nouvel ennemi, Negan, se révèle donc être le chef d’une véritable armée de survivants violents et on comprend bien vite pourquoi la Colline s’était laissée faire par ce nouveau dictateur qui se montre en quelques images bien plus cruel que ne l’était le Gouverneur. Il va abattre Rick à la fois physiquement mais aussi mentalement puisque notre ex-shérif va être contraint de satisfaire certaines de ses demandes. Une position qu’il n’a jamais pris dans la série. Mais tel un chien acculé, il pourrait bien rebondir ensuite pour survivre.
Comme à son habitude, Robert Kirkman arrive naturellement à cette nouvelle situation et nous offre des monologues et dialogues particulièrement bien écrits provocant la colère du lecteur autant qu’il arrive à nous émouvoir lors de la disparition d’un personnage qui nous tient vraiment à cœur depuis très longtemps.
Si on avait pris un rythme de croisière sur les derniers tomes depuis que le groupe de Rick avait pris possession de la ville, les cartes sont à nouveau rebattue pour bousculer les personnages avec un nouvel ennemi qui va certainement marquer durablement la série et son orientation mais jamais perdre son intérêt, comme une évolution naturelle des mœurs des survivants de Walking Dead. Le 100e numéro de ce tome est ainsi à la hauteur de l’attente et on a bien du mal à tourner certaines pages devant l’intensité du climax. Encore une fois, la lecture est rapide mais particulièrement intense !