A première vue, les sculptures de Li Hongbo sont de simples objets en porcelaine : tête de mort, buste et autres joyeuseries. Mais très vite, quelque chose de bizarre se passe. Sans que l’on comprenne trop comment, ces drôles de sculptures s’étirent, perdent leur forme initiale sous l’action de leur maître.
Ces têtes de mort, ces bustes que l’on croyait solides s’allongent, s’étirent à l’infini, jusqu’à devenir de drôles d’hybrides.
Li Hongbo s’amuse en fait à sculpter le papier. Fasciné par d’anciens jouets traditionnels et par diverses décorations chinoises, (tels que des luminaires fabriqués à l’aide de papier et de colle), cet artiste s’est inspiré de ces derniers pour fabriquer ses sculptures. Ses structures sont en effet identiques, mais elles s’appliquent, cette fois, à des formes plus humaines. On comprend tout de suite mieux !
Une réaction s’opère alors quasi instinctivement : on aimerait pouvoir les toucher, pouvoir jouer avec.
Les scultpures de Li Hongbo sont étirables à l’infini, polymorphes à souhait, elles ont mille visages.
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