Qui ne se souvient des journées d’été où seul la faim nous fait sortir de l’eau, où l’excitation de voir monter les truites sur nos pompoms nous rend dingue ! Je me souviens ne pas vouloir rentrer, de pêcher jusqu’à la nuit, de lancer ma mouche dans le noir, là où j’avais entendu un bruit, transi, heberlué. Je me souviens de la Laponie où je ne connaissait de répis qu’écrasé par le sommeil. Je me souviens d’avoir posé ma main sur cet ombre énorme et avoir senti sa peau si douce, comme celle d’un serpent. Je suis comme les mecs d’Inwaders, je veux y retourner en 2013, l’année du serpent !