Le Carnaval de Rio se dote d’une ingénieuse nouveauté cette année : le pipi électrique qui devient le nouveau carburant des chars. L’invention de ses pissotières spéciales est due à l’ONG culturelle « Afro-reggae ».
Le « pipi électrique » a deux avantages : alimenter les batteries des camions surmontés de haut-parleurs, les « trio-électricos », et éviter que les fêtards n’urinent n’importe où. La mairie et les habitants déploraient en effet l’odeur nauséabonde qui régnait après le Carnaval. Cette innovation, en plus d’être écologique, règle ce problème de propreté.
Un fonctionnement insolite
Le flux d’urine, récupérée dans un réservoir, entraîne une dynamo, laquelle produit de l’énergie. Cette énergie est ensuite emmagasinée dans les batteries des « trio-électricos », qui transporteront tout au long du carnaval, des milliers de danseurs.
Les nouvelles pissotières, installées pour l’instant dans le quartier d’Ipanema, émettront une lumière quand de l’énergie sera produite.
13 000 toilettes chimiques ont par ailleurs été aménagées dans les rues de Rio. Les fêtards qui ne respecteront pas ces nouvelles mesures, écoperont d’une amende pour « acte obscène », prévient la Mairie. Au cours de la semaine précédant le Carnaval, 62 Brésiliens ont déjà été arrêtés par une brigade spécialement mise en place.