GARAGE-NOISE - On sait que l’Australie regorge de groupes plus créatifs les uns que les autres. La dernière révélation en date s’appelle Mesa Cosa et ce n’est pas pour rien que l’indocile label français Casbah Records a décidé d’offrir au sextette le plus déjanté de Melbourne son premier CD. INFERNAL CAKEWALK est un produit brut, un diamant garage-punk à l’accent latino. Un mirage diaboliquement festif.
Plutôt axés sur les plaisirs de la vie, la musique et l’esprit de Mesa Cosa se ressentent de cette philosophie épicurienne. "666", "Shoplifter" ou "Day of the Dead", les Australiens n’en manquent pas une pour narguer le diable. Le nom de l’album est d’ailleurs tiré du film « L’infernal Cake-Walk », du réalisateur français Georges Méliès, sorti en 1903. Evidemment, l’inspiration Belzebuth est bien plus dans l’esprit rock que sataniste, ces gars là ne feraient pas de mal a une mouche. Si leur panel de références est plutôt large – des Thee of Sees à Spaceman 3 en passant par les Beastie Boys – INFERNAL CAKEWALK ressemble plus à un ovni qu’à un hommage. Mesa Cosa réussit une très bonne entrée en matière avec un CD racé et irréductible.