Comme promis, aujourd’hui, on débute la catégorie rétro spéciale Loulou de Funès, parce que voilà, ça fait déjà trente ans, et pourtant, on ne s’en lasse pas.
Cliquez donc, et n’oubliez pas, là! là! pas là! là!
Le Gendarme de Saint-Tropez marque la deuxième collaboration de Louis de Funès avec le réalisateur Jean Girault, un ami, et sa première avec Michel Galabru, Jean Lefebvre et compagnie. Première, mais loin d’être la dernière.
Il est raconté par ce cher Michel qu’il a entendu Jean parler avec son responsable de casting: « Tu me mets de Funès, et autour, que des ringards ». Le lendemain, il devenait l’Adjudant Jérôme Gerber.
Dans les évènements du Gendarme, le Maréchal-des-logis Ludovic Cruchot, maigre gendarme d’une bourgade paumée dans les Alpes, apprend qu’il est muté à Saint-Tropez, avec un galon de plus. Lorsqu’il arrive, il rencontre bien vite deux de ses sous-fifres, Merlot et surtout Fougasse, qui devient bien vite son soufre-douleur.
Entre-temps, sa fille Nicole, qui n’arrive pas à se faire des amis vu son statut de provinciale, s’invente un père milliardaire, vole des voitures, et découvre un réseau de vol de tableaux de maitre. En l’occurrence, un Rembrandt.
Et tout s’emballe.
Avec le don indiscutable de ce bon vieux Cruchot d’amour, et ces blagues intemporelles, ce film devient vite culte, et voilà qu’on en fera cinq autres sur le sujet. Avec toujours la même recette: du Gerber, du Merlot, du Fougasse (surtout du Fougasse), du Tricard, du Berlicot, et de la bonne soeur en 2CV. Recette qui marche.
Mes gags préférés? « Vous êtes les branches, je suis le tronc. », l’entrainement pour choper les nudistes, la scène de rêverie où Merlot rêve de lui en cow-boy (oh, Christian…) et où Fougasse se tape des vahinés, et tant d’autres qu’on ne peut plus les compter.
Et puis, on peut dire ce qu’on veut, on peut dénigrer Louis et tout, dire qu’il était « vilain » comme je le lis partout, c’était loin d’être vrai. Il était mignon, moi, je trouve. Même si bon, dans les Gendarmes, Christian Marin, c’était un putain de bogoss… Même avec les oreilles de choux…
Bref, les copinous, si vous ne l’avez jamais vu, foncez sur ce bon, très bon premier cru (mon préféré étant plus loin, vous verrez), qui vous enchantera les papilles et vous donnera envie de regarder tout le reste après. C’est dit.
Note: 8,5/10 (scénario: 7/10 – jeu: 10/10 – BO: 8/10 (Zorro est arrivé!) – saga: 9/10)
Un avant-gout du Petit Baigneur… ^^
La semaine prochaine, on se penche sur le cas Fantômas!