Voilà six mois que nous sommes arrivés à Battambang, au Cambodge dans notre petit camion 4×4 Iveco. N’hésitez pas à venir visiter cette ville paisible et intéressante qu’est Battambang grâce à un vol.
Nous avons eu le coup de foudre pour une ancienne villa coloniale sur deux étages située dans un petit oasis de verdure, mais à quelques minutes du centre ville. Il y a 8 chambres dont une suite au premier étage avec une grande terrasse privée. Nous l’avons baptisée Sangker Villa car la rivière Sangker est près de notre hôtel restaurant. Pour y séjourner, il vous suffit de prendre un billet d’avion avec Air France.
Nous nous sommes lancés dans cette belle aventure car nous avons pu conclure un contrat de location d’une durée de dix ans.
Nous avons choisi de confier les travaux de rénovation à des constructeurs et artisans locaux. Le chef du chantier est Vietnamien, il s’appelle M. Tam. Il emploie une vingtaine d’ouvrier khmers dont beaucoup de femmes.
Ce sont elles par exemple, qui préparent le ciment avec une pelle et un seau avant de l’apporter aux ouvriers qui l’emploieront pour toutes sortes de travaux.Nous avons également réalisé une piscine dans le jardin où se trouvera le restaurant. Et c’est uniquement à dos d’hommes que la terre a été enlevée pour placer la piscine en cours d’être carrelée.
C’est là que l’on réalise l’énorme différence entre les moyens de la construction en Occident et ceux des pays en voie de développement.
Le fait d’employer plusieurs personnes pour excaver le terrain de la piscine et pour évacuer des montagnes de gravats dans des paniers en osier portés à la main, permet à de nombreuses familles de recevoir un salaire. Plusieurs ouvriers et ouvrières travaillent aussi pour réaliser les allées.
Un autre élément qui nous a surpris, ce sont les échafaudages en bambou. Les ouvriers montent dessus pour peindre les façades ou pour travailler sur les toits en tôle.
Quant au plan de rénovation, il se décide en collaboration avec le chef du chantier supervisé par Marco. C’est une grande liberté que nous apprécions beaucoup.
Parfois, avec l’aide de notre traductrice khmère, il faut parlementer un certain temps, mais cela permet de donner une touche personnelle. Par exemple, l’ouverture au fond du couloir de la villa qui donnera sur le bar du jardin.
Cette ouverture ornée désormais de claustras accueillera un grand aquarium. Mais tout n’est pas facile, car il faut trouver le matériel nécessaire à un hôtel. Et, là il faut s’accrocher. Exemple : les draps à l’occidentale, ben… ce n’est pas évident! On en a finalement dénicher chez une marchande qui importe du matériel de Thaïlande. C’est la difficulté et aussi la magie du Cambodge : Tout reste à faire ! Mais surtout, il faut être très persévérant et rester zen.
Pour terminer, nous ne résistons pas au plaisir de vous présenter les deux poulets du peintre de la maison. Il les a amenés sur le chantier car il vient de loin et ne pouvait pas les laisser seuls. Ce qui fait qu’un jour on a eu la surprise de voir déambuler ces deux poussins parmi les sacs de ciment. Plutôt sympa non ?