Les réacteurs Belge de Doel 3 et de Tihange 2 ont été arrêtés, respectivement en juillet et en septembre 2012, suite à la détection de défauts (microfissures) sur leurs cuves lors de contrôles. Dans le cadre d’une coopération internationale, l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) et l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) aide l’Agence fédérale belge de contrôle nucléaire (AFCN) à gérer ce dossier.
Internationalement reconnues pour leur expertise, les deux instances françaises ont examiné les éléments techniques fournis par l’exploitant des centrales Electrabel, et ont remis leurs conclusions à l’AFCN.
Dans un courrier commun, envoyé le 21 décembre, l’ASN et l’IRSN informent l’autorité de sûreté nucléaire belge qu’ « en état actuel du dossier, un redémarrage des réacteurs de Doel 3 et Tihange 2 ne nous paraît pas envisageable, à ce jour, sans l’apport de compléments de démonstration significatifs basés en particulier sur la disponibilité des résultats de plusieurs essais dont la réalisation est prévue par Electrabel, ou d’autres qui devraient être mis en œuvre, mais aussi sans une épreuve hydraulique de résistance ».
L’exploitant Electrabel a depuis fait savoir que l’ensemble des tests évoqués par l’ASN et l’IRSN seront terminés d’ici la fin du mois de mars.
Pour établir leurs recommandations, l’ASN et l’IRSN ont participé à des réunions techniques avec AFCN et avec Bel V, filiale technique de l’autorité de sûreté nucléaire belge.