Anticipant une directive du ministère de l'EN , j'avais dans le cadre du CESC de mon collège fait intervenir une association de lutte contre l'homophobie, agréée par le MEN. Cela fut intéressant dans la mesure où mon collège voit près de 60% de ses 3° originaires d'un quartier ZEP, alors que le restant des élèves émanent du centre ville et de CHAD (classe de danse en partenariat avec le conservatoire).
Une fois les présentations faites , le film OMAR passé et les réactions caractéristiques de ce type d'interventions (rires, allusions, moqueries , blagues...) les élèves entrèrent avec sérieux et intérêt dans le sujet. Les intervenants furent très écoutés et les questions tournèrent sur essentiellement l'incompatibilité entre la religion musulmane et l'homosexualité pour les élèves issus du quartier d'écoles ZEP. La question de tolérer une personne de différent n'était pas la question essentielle pour ces jeunes et semblait chose acquise. Les jeunes issus de milieu moins défavorisés semblaient moins curieux de ce fait. La parole était accaparée par quelques élèves. Les autres étaient-ils muets par accord tacite, sensibilisation prècoce à cette discriminbation, ou désintérêt.
Je fus agréablement surpris par la tenue des classes et la conscience progressive d'une situation, d'un problème humain de discrimination. A travers leurs questions , leurs prises de parole, les filles semblaient plus enclines à la compréhension; à la tolérance de cette situation humaine de discrimination.
Article Dauphiné SOS Homophobie Mistral
Quelques Statistiques relatives au QCM auprès des 5 classes de 3° après les interventions
Bilan Région PACA
Patrick SARTINI
Lecteur du Monde et citoyen de Pernes les fontaines
http://rhodesian84.blog.lemonde.fr/