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Toulouse ; attention au virus local !

Publié le 11 février 2013 par Marius

Infirmier.JPG L’infirmerie est en surchauffe.  A l’observation attentive de la salle d’attente nous pouvons noter la présence de divers patients aux  symptômes convergents.  Les malades sont sujets à des troubles nerveux avec des volontés de présence médiatiques fortes suivies très régulièrement de dépression et d’apathie. Tout porte à croire qu’il s’agit là du syndrome du candidat aux élections.

C’est une maladie cyclique ; l’approche des municipales marque le retour proche d’une épidémie. Très longtemps nous n’avions pas de traitement à ce vilain virus. Impuissant nous assistions à son développement sur quelques cas et devions accepter, impuissant devant les accès de fièvre et les contagions verbales de ces (im)patients.

Aujourd’hui tel n’est plus le cas. Même s’il  n’existe pas encore véritablement de traitement pour les intéressés nous savons cadrer les divers malades grâce notamment à la thérapie de la critique. Il ne s’agit pas véritablement de soins (le symptôme est trop persistant) mais plutôt d’une prise de conscience de la réalité des maux et de la meilleure façon de vivre avec. Nous sommes visiblement de plus en plus nombreux à pratiquer l’observation des malades et à proposer des soins d’accompagnements. Ces derniers temps j’observe avec satisfaction l’ouverture de nouveaux établissements. Nous ne serons jamais assez nombreux en période de crise pour faire face aux pics de fièvres et je ne peux que me féliciter de l’ouverture de ces cabinets de thérapie ou d’écoute.

Examinons maintenant les derniers cas locaux du virus ; Mme de VEYRAC en priorité (un cas atypique). L’on aurait pu imaginer que le dernier traitement l’aurait totalement protégé d’une rechute. Erreur, elle nous fait un petit accès de fièvre. Rien de grave juste quelques reliquats de crises antérieures ; tout cela devrait s’arrêter bien vite. Nous pouvons cependant rester inquiet pour son entourage ; ils sont , en effet, nombreux à l’avoir accompagné dans sa phase de rechute et il n’est pas rare de voir des dégâts collatéraux.

Le cas de J.L. MOUDENC est plus intéressant à observer car visiblement plus persistant avec des vecteurs pathogènes en constant développement. La mesure de la gravité s’observe à la capacité du sujet de propager autour de lui des cas secondaires. L’on peut observer dans ses proches à de légers troubles comportementaux notamment sur un certain J.M. LATTES  . Rien de vraiment inquiétant à ce stade ;  juste de légers signes de présence du virus. Un syndrome classique de retour au passé avec des blocages sur des conjectures éculées. Je vous rassure nous sommes loin de la pandémie et nous seront visiblement de plus en plus nombreux à veiller pour que ces symptômes ne puissent se développer au-delà du raisonnable.

(1)  (1) Nous avons noté une accélération des pulsations cardiaques chez l'interressé sur de vieilles histoires de pavés chinois et de chantier trop longs...les blogueurs ont traité de cela en 2011.

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