Pris : un café ce matin en lisant le journal local. L’unique autre client près de moi commença à tenir des propos racistes. Je refermais le journal, pris ma tasse, encore pleine, en déclarant « Je vais en terrasse. Ça manque de lumière ici »
Scandalisé : par le battage médiatique autour de l’accord entre la presse et Google, présenté comme une grande victoire sur le géant américain. J’ai plutôt le sentiment qu’un grand nombre d’acteurs se sont fait berner par cette entourloupe. Car "l’accord" n’en est pas un. Il s’agit en fait d’un protocole d’accord. Plus grave encore, cet "accord" lierait Google et, non pas la presse française comme on le dit, mais l’association, I.P.G. (Information politique et générale), qui regroupe les journaux généralistes français. Donc qu’en est-il vraiment ? Et pourquoi ne prend-il pas en compte tous les organismes – et même pourquoi pas, les individus au travers de leurs blogs – tous les sites générateurs de contenus ?
Comme l’annonce le Spiil, (Syndicat de la presse indépendante d'information en ligne) qui regroupe des journaux comme Mediapart, Atlantico, Arrêts sur images , il s'agit ni plus ni moins d'un "accord commercial entre deux acteurs privés" et que "l'implication directe des pouvoirs publics, au plus haut niveau de l'Etat, dans l'élaboration de cet accord, lui donne une signification et une dimension particulières." Particulières, pour ne pas dire curieuse, ou même aberrante ? Et dire que cela a été signé par le Chef de l’Etat !
Interviewé : sur Radio Bulles, la radio locale agenaise, à l’occasion de la soirée « Du polar dans les yeux ».
Je m’y étais présenté avec la ferme conviction de venir organiser une intervention radiophonique et me suis retrouvé micro au bec. Heureusement, je n’étais pas seul, car je n’aurais été capable d’émettre qu’un simple jingle sans intérêt… Mon acolyte se débrouilla par contre fort bien, essaimant autant de désirs de voir le film ‘Assurance sur la mort » que d’anecdotes relatives aux acteurs, à l’équipe technique ou au contexte de réalisation. J’ai noté d’ailleurs de regarder avec une attention toute particulière une scène qui permet de voir à l’écran un caméo étonnant ; assis sur un banc, non pas, James Cain, l’auteur du polar dont « Assurance sur la mort » est l’adaptation, mais Raymond Chandler, le scénariste du film.Aimé : la lecture de « Kissinger et nous », un roman graphique sur la chute d’Allende. L’histoire, qui fait la part belle aux femmes, retrace l’engagement de 4 d’entre elles, farouchement éprises du rêve que le Président du Chili assassiné porta dans les premières années de 1970. Les héroïnes, Clara, Mina, Anastasia, Rosa, et accessoirement Isa sont attachantes, avec leurs personnalités bien marquées. On a bien quelques difficultés à les distinguer dans les premières pages, d’autant que l’on passe sans arrêt d’une époque d’apprentissage à la guérilla au cœur de la jungle, aux premières heures de la violente campagne de déstabilisation du gouvernement Allendé, dans la ville de Santiago. Mais leur identification se fait tout naturellement, aussi bien par leur caractère que par le trait du dessinateur. J’avoue toutefois avoir eu recours à l’analyse de leur chevelure afin de les reconnaitre tant le trait épuré et fougueux de Bruno Rouyère s’attache à l’expression des sentiments. De son côté, Ami Vaillancourt a éclaté son récit en de multiples scénettes qui donne en rythme endiablé à l’histoire. Nous sommes bien dans l’urgence, au cœur d’un drame qui se prépare puis éclate, comme ces jours fatidiques de fin août et début septembre qui verront la dictature s’imposer. Les dialogues accentuent tout autant l’intensité dramatique que le graphisme en noir et blanc. Une grande réussite et maintenant l’attente… que sont devenues Clara, Mina, Anastasia et Rosa ?
Recensé ; les outils du net que j’utilise en remplacement du marque-pages des navigateurs internet habituels. Le problème qu’ils posent est qu’ils sont liés à l’ordinateur habituel utilisé. Dès que l’on change de matériel, impossible de les retrouver… sinon de les rechercher à nouveau… J’utilise donc d’autres moyens :
- Pinterest ; Essentiellement un collecteur d’images du net, mais aussi, de fait, un moyen de marquer les pages intéressantes car il permet d’associer au site (et donc au thème ou même au contexte) une image bien plus parlante. En outre, il permet de les annoter, ce qui facilite les recherches et de les classer en catégories.
- Pearltrees : Pourrait faire un peu doublon avec le précédent, sauf qu’il présente non pas une image mais la page du site. Là, n’est toutefois pas sa force. Sa supériorité au marque-page classique, réside dans la présentation graphique en forme de modélisation moléculaire permettant un ordonnancement particulièrement efficace, car bien mieux ordonné, en tout cas, correspondant à ses propres besoins.
A noter que ces deux outils sont partageables avec d’autres utilisateurs partageant les mêmes centres d’intérêts, ce qui enrichit considérablement les sources d’informations
- Onemoretab : un agrégateur de nouvelles et de flux RRS, qui collecte automatiquement les billets des médias du net sur les sujets qui m’intéressent. Je n’ai plus besoin d’aller me promener sur les sites que je surveille. Il me suffit d’afficher la page personnelle de mon environnement Onemoretab, et il me présente tous les nouveaux articles parus.
Mangé : africain dans une crêperie bretonne ! Un PDG (un poulet directeur général) pour moi et un Ndolé pour Aimcy. L’explication de cette anomalie spacio-temporelle, la reprise d’une crêperie implantée depuis 40 ans par une cuisinière camerounaise. Et comme l’explique son mari « nous avons préféré effectuer une transition en douceur en conservant les crêpes bretonnes traditionnelles sur notre carte ». Pari réussi, prudence récompensée, le restaurant a du succès. Et oui, dans la France profonde, on ne bouscule pas impunément les habitudes d’une population conservatrice au possible.
Surpris ; agréablement que le Livre de poche, édite à nouveau les romans de Pierre Benoit, avec les couvertures des toutes premières éditions, qui ont déjà 60 ans ! Par contre, d'avoir effectué le remplacement du fond noir par du blanc ainsi que le lettrage, n'est vraiment pas une réussite
Comme d'habitude, aucun mention de l'auteur de la couverture. Sur l'Atlantide, je crois reconnaitre la patte de Jean-Claude Forest.