Il paraîtrait...

lundi 11 février 2013

- que la nuit est en voie de disparition. Tout se perd, Philibert. Déjà, il semblerait qu’on m’ait dit que quelqu’un aurait lu qu’il en aurait été de même des dinosaures. Ces histoires de diplodocus qui auraient marché sur l’eau juste avant que les tyrannosaures aient l’idée d’ouvrir la mer en deux me semblent farfelues. A moins que ce ne fut la mère en deux ? Les maires en bœufs ? Enfin, il n’y a plus de nuit car il y a urbanisation étendue, lumières, régions illuminées, et donc planète scintillante. Et ensuite on cherche à savoir pourquoi certains souffrent d’insomnie ? Eteignez, bordel ! Et aussi, d’autres cherchent la définition du mot gaspillage dans ces fameux livres qui nous renseignent sur l’acception des mots qu’on appelait autrefois dictionnaires. En reste-t-il ? Il semble, là encore, qu’une enquête devrait être menée. En tout cas, approchez vos tympans, je ne voudrais pas m’exprimer trop fort, depuis le temps qu’on craint que des extraterrestres nous envahissent, à nous rendre visibles ainsi avec toutes nos lampes allumées, on ne va pas y couper, je vous le dis. Ah, si dans la vie tout est aussi simple qu’une pression sur un interrupteur !

- que l’homme ne descendrait plus du singe, mais du rat, enfin une sorte de rat. Certes, il existe beaucoup de théories, on en trouverait dans certains livres qui à défaut de se multiplier se vendent comme des petits pains. Quelques penseurs plus lointains, au moins sous leur crâne, nous auraient trouvé des origines sur d’autres planètes. Mais là, une équipe de 22 chercheurs américains, plus un canadien, que faisait-il là, du département de sciences anatomiques de l’école de médecine de l’université Stony Brook, a reconstruit l’arbre généalogique des mammifères placentaires. Et il semble que notre ancêtre rongeur soit apparu entre 200 000 et 400 00 ans après l’extinction des dinosaures, qu’on retrouve ici, les grosses bêtes, comme par hasard. Deux à trois millions d’années plus tard, le groupe des mammifères placentaires modernes se mit à proliférer. Ces résultats bouleversent la chronologie admise auparavant puisque qu’elle fait reculer l’apparition du premier ancêtre commun aux mammifères placentaires de 36 millions d’années. Une bagatelle. Bon, mais c’est ainsi. La vérité est celle-là jusqu’à la prochaine contradiction. Ah, si dans la vie tout est aussi simple qu’une pression sur un interrupteur !

- qu’une équipe de chercheurs japonais a réussi à déterminer que les calamars volants parviennent à voler à plus de 11 mètres par seconde en projetant un puissant jet d'eau. Plus rapides qu’Usain Bolt, qu’on a rarement vu courir au-dessus des océans, néanmoins. Les mollusques s'éjectent d’abord des flots en projetant un puissant jet d’eau sous pression, et immédiatement déploient leurs nageoires comme des ailes. Voyez-vous l’application directe qu’on pourrait en faire à l’échelle humaine ? Nous avons, nous aussi, la capacité de projeter des gaz ou du liquide de notre corps. Il va falloir trouver moyen, en copiant les calamars, de se propulser, dans l’air ou dans l’eau. Je ne vous fais pas un dessin, mais il va falloir commencer par enlever les shorts et les maillots de bain. Je laisse soin aux ingénieurs de déterminer les meilleurs angles de jets. Ah, si dans la vie tout est aussi simple qu’une pression sur un interrupteur !